Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le 18 octobre, la Haute autorité de la communication (HAC) a révélé que seuls 22 des 160 médias en ligne actifs au Gabon sont régulièrement enregistrés. Le régulateur a accordé 30 jours aux médias exerçant sans accréditation pour régulariser leur situation, rapporte Agence Ecofin.
Au Gabon, les 138 médias en ligne non accrédités par les autorités ont jusqu’au 17 novembre pour régulariser leur situation. C’est ce qu’a annoncé la Haute autorité de la communication (HAC). Le régulateur a fixé ce délai après avoir annoncé il y a quelques jours que seuls 22 médias en ligne sur les 160 actifs dans le pays ont été accrédités par les autorités.
Les médias incriminés en veulent au président de la HAC
« Sur 160 journaux en ligne répertoriés, seuls 22 se sont conformés à ce jour. En plus, ces journaux illégaux perçoivent frauduleusement le fonds d’aide alloué par l’État à la presse. Ce qui est un comportement déshonorant pour la corporation », a révélé Jean-Claude Franck Mendome, porte-parole du régulateur. Pour le moment, la HAC n’a annoncé aucune sanction pour les contrevenants.
Il a cité environ 135 médias en ligne répertoriés, dont le consortium qui servait pour la propagande du pouvoir déchu et bien d’autres médias se frayant tant bien que mal, un chemin. Ils doivent se conformer aux dispositions des articles 76, 83, 84 et 107 et 108 du Code de la communication définissant les documents à fournir et les procédures à respecter. Plusieurs de ces médias dits illégaux demandent la tête de Germain Ngoyo Moussavou, président de la Haute autorité de la communication (HAC).
Note : L’article 22 de la loi sur la communication au Gabon prévoit des sanctions pour les contrevenants.
Pierre Ouédraogo