Streaming : l’Afrique du Sud souhaite réglementer le secteur avec notamment la nécessité pour les plateformes d’obtenir au préalable une licence d’exploitation

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Un livre blanc sur les services audiovisuels censé guider les prochains amendements dans la régulation du secteur audiovisuels est en passe d’être boucle dans la nation arcs-en-ciel. Le document entend soumettre les opérateurs comme Netflix et Disney+ à une obligation d’obtenir une licence pour leur activité sur le sol sud-africain.

Le streaming est de plus en plus utilisé par de nombreux utilisateurs qui adorent le contenu des différentes plateformes. Seulement les textes réglementaires quant à leur diffusion sur le continent sont inexistants. Afin de régler ce manquement, les autorités sud-africaines ont décidé d’agir. Ainsi Netflix, Amazon Prime Video et Disney + pourraient avoir à obtenir des licences pour poursuivre leurs activités selon le régulateur de la communication et des médias qui est en train d’éditer un livre blanc sur les services audiovisuels.

Les opérateurs de streaming devront fournir des licences sous conditions

Si le nouveau guide des services audiovisuels n’est pas encore rédigé dans sa totalité, il ressort toutefois que 3 conditions peuvent pousser au gendarme de l’audiovisuel en Afrique du Sud à réclamer une licence à un fournisseur de streaming s’il souhaite opérer dans le pays. Ainsi le chiffre d’affaires annuel, l’influence et de la taille de l’audience peuvent être des critères sur lesquels peuvent se baser l’autorité de régulation pour exiger ou non une licence d’un opérateur de streaming.

Il faut rappeler que l’opérateur historique sud-africain MultiChoice avec son offre de télévision payante DStv et son service de streaming DStv Streaming ainsi que sa plateforme native de streaming Showmax ont beaucoup souffert de la concurrence des plateformes comme Netflix, Amazon Prime Video, Disney+ qui en raison des coûts d’exploitation plus faibles proposent des tarifs très compétitifs et dégagent des marges permettant de créer encore plus de contenus.

Pierre Ouédraogo