Burkina Faso : lancement de la plateforme e-Contravention pour le paiements des contraventions routières par les usagers

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Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA accompagné de la ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, Madame Aminata ZERBO/SABANÉ, a procédé le 11 juillet 2023 au lancement de la plateforme digitale e-contravention.

La définition et la répression des contraventions en matière de circulation routière date de août 2003. Et ce qu’on peut retenir est que le Gouvernement de la Transition entend insuffler un vent de modernisme en ce qui concerne le règlement des contraventions routières dans le pays. Dans sa vision, le gouvernement a lancé une vaste opération de dématérialisation des actes et procédures administratives parmi lesquelles, la digitalisation du paiement des contraventions routières, dénommée e-Contravention. Pour le ministre de la Sécurité, M. Sana “Il s’agit d’une plateforme numérique qui offre la possibilité à l’usager de la route, auteur d’une contravention, de procéder à son paiement sur place, grâce aux plateformes de mobile money, notamment « Orange money ».

La Direction Générale des Transmissions et de l’Informatique (DGTI) à qui il est revenu de présenter la plateforme a indiqué à travers ses techniciens que e-Contravention renferme trois (03) principales composantes : la partie Web, accessible via un navigateur Web, la partie mobile, installée sur les smartphones, « Made in Burkina », et enfin, le paiement proprement dit de la contravention par l’usager.

Ouaga et Bobo, villes témoins pour le lancement de la plateforme

A l’issue de cette présentation, une démonstration grandeur nature a été servie aux médias sortis pour la circonstance. En effet, une fois que l’infraction a été constatée par les forces de l’ordre, l’usager est alors invité à s’acquitter de sa contravention par paiement électronique, ce qui évite tout échange monétaire entre l’agent et le prévenu. Il faut noter que cette plateforme vise à réduire la corruption. Les forces de sécurité ont d’ailleurs été invitées à s’approprier cet outil qui contribuera, sans doute, à améliorer les services publics de sécurité. 

Seules les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso connaissent la mise en œuvre de la Plateforme e-Contravention. Son déploiement dans les autres villes se fera de façon progressive.

Avec ce lancement, la vision de dématérialiser le maximum de procédures administratives devient de plus en plus une réalité et va se poursuivre au sein de l’administration publique.

Pierre Ouédraogo