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À l’honneur de la 29e édition du FESPACO, les talents du 7e art ont vu la qualité de leur travail récompensée par des prix spéciaux délivrés par les nombreux partenaires techniques et financiers de cette biennale du cinéma de Ouagadougou. La cérémonie de distinction s’est déroulée ce 28 février dans la salle Dimako de l’hôtel Azalaï Indépendance Ouagadougou en présence des membres du gouvernement.
Les cinéastes et acteurs culturels, le temps d’une soirée, ont été honorés à la hauteur de leur créativité à ce festival qui se veut le flambeau du cinéma africain. L’engagement des partenaires à travers ces prix spéciaux contribue à ce que le cinéma soit un grand rendez-vous cinématographique. Le ministre de la Culture, Gilbert Ouédraogo, dans la déclaration liminaire lue au nom du Premier Ministre, a souligné que cette cérémonie est un moment de communion entre créateurs et partenaires. “Ce festival existe grâce au soutien indéfectible de celles et ceux qui croient en la puissance de nos images, en la vérité de nos récits”, déclare-t-il.

Les partenaires, grâce à leurs actes, participent à l’écriture des scénarios et à la réalisation des séquences des cinéastes. Le palmarès officiel de la cérémonie récompense 4 catégories pour 11 prix et 22 prix spéciaux des partenaires.
Récompenses des catégories
Catégorie Film des Écoles de Cinéma : “Brisée” de Abdeel Compaoré du Burkina Faso
Catégorie Série et Animation :
- Série : “Niambla” de Alex Ogou de la Côte d’Ivoire
- Animation : Fatimata Bathily du Sénégal
Catégorie Collaboration artistique qui comporte 8 prix :
- Meilleur scénariste : Tunisie
- Meilleure interprétation masculine : Tchad
- Meilleure interprétation féminine : [information manquante]
- Meilleure photographie : Cap-Vert
- Meilleur décor : Congo
- Meilleur montage : Soudan
- Meilleure musique : Nigeria
- Meilleur son : Algérie

Catégorie Semaine de la critique de cinéma ‘Clément Tapsoba’ : Algérie
Les prix spéciaux à cette 29e édition récompensent 22 œuvres originales de cinéastes passionnés qui, à travers leurs œuvres, transmettent des messages que souhaitent véhiculer les différents partenaires qui récompensent justement leurs œuvres.

Palmarès des prix spéciaux 2025
- Prix spécial Simportrans international : « Yikian (Quittez) de Alidou Badini du Burkina Faso (2 millions + trophée)
- Prix spécial Iamgold Essakane SA : « L’homme qui plante les baobabs » de Michel Kouka Zongo du Burkina Faso (5 millions + trophée)
- Prix spécial Gambéré Ernest : « Sita Bella-la première » de Eugénie Metala du Cameroun (2 millions + trophée)
- Prix spécial Wateraid : « L’homme qui plante les baobabs » de Michel Kouka Zongo du Burkina Faso (5 millions + trophée)
- Prix Sembène Ousmane de la Fondation Ecobank : « Katanga ou la danse des scorpions » de Dani Kouyaté du Burkina Faso (5 millions + effigie en bronze de Sembène Ousmane)
- Prix de la chance de la LONAB : « Sous le rônier » de Orokia Baro du Burkina Faso (5 millions +trophée)
- Prix spécial FDCT : « Katanga ou la danse des scorpions » de Dani Kouyaté du Burkina Faso (2 millions + trophée)
- Prix spécial de la CCI-BF : « L’homme qui plante les baobabs » de Michel Kouka Zongo du Burkina Faso (5 millions + trophée + attestation)
- Prix spécial de la Conférence épiscopale Burkina Faso-Niger : « Yikian (Quittez) de Alidou Badini du Burkina Faso (2 millions + trophée + attestation)
- Prix Félix Houphouët-Boigny du Conseil de l’Entente : « Une si longue nuit de Delphine Yerbanga du Burkina Faso (10 millions + trophée)
- Prix spécial UEMOA de long métrage fiction : « Katanga ou la danse des scorpions » de Dani Kouyaté du Burkina Faso (6 millions + trophée + attestation)
- Prix spécial UEMOA de court métrage fiction : « Foulsaré de Ismaël Compaoré du Burkina Faso (4 millions + trophée + attestation)
- Prix spécial UEMOA de long métrage documentaire : « Fatow/les fous de Fousséni Maiga du Mali (6 millions + trophée + attestation)
- Prix spécial UEMOA de court métrage documentaire : « 2002 Bataille contre l’oubli » de Abdoul Aziz Bassé du Sénégal (4 millions + trophée + attestation)
- Prix spécial HCR : « Waongo » de Augusta Palenfo du Burkina Faso (2 millions + trophée)
- Prix spécial PAM : « L’homme qui plante les baobabs » de Michel Kouka Zongo du Burkina Faso (2 millions + trophée)
- Prix spécial UNFPA : « La mariée » de Myriam Birara du Rwanda (3 millions + trophée)
- Prix spécial PNUD : « Bienvenue à Kikidéni » de Aminata Diallo Glez du Burkina Faso (7 millions + trophée)
- Prix de la critique africaine Paulin Soumanon Vieyra : « Katanga ou la danse des scorpions » de Dani Kouyaté du Burkina Faso (trophée + certificat + publications d’articles de presse dans les 33 pays membres et la diaspora africaine en Anglais, en Français et en Arabe)
- Prix Ababacar Samb Makharam de la ville de Ouagadougou : « Lala » de Oumarou Sambassekou du Burkina Faso (3 millions + trophée + certificat)
- Prix spécial de la souveraineté alimentaire (MAECR-BE) : « Kapital » de Simplice Herman Ganou du Burkina Faso (10 millions + trophée)
- Prix spécial de l’ALT : « Klema/Saison sèche » de Boubacar Gakou Touré du Mali (7 millions + trophée).

Dominance des cinéastes burkinabè
La majorité des prix revient à des réalisateurs du Burkina Faso (15 prix sur 22). “L’homme qui plante les baobabs” de Michel Kouka Zongo (Burkina Faso) remporte 4 prix, pour un total de 17 millions + trophées.
“Katanga ou la danse des scorpions” de Dani Kouyaté (Burkina Faso) remporte également 4 prix, pour un total de 18 millions + trophées.
“Yikian (Quittez)” d’Alidou Badini (Burkina Faso) obtient 2 prix.
Ce palmarès témoigne du dynamisme du cinéma africain, particulièrement burkinabè, et de l’importance des soutiens institutionnels et privés dans la promotion de la création cinématographique sur le continent.
Pierre Ouédraogo