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Au cours de ces dernières années, impulsé par le développement du digital, nous assistons à une multiplicité de jeux hasard auxquels s’adonnent la population majoritairement la jeunesse. Même si certains gains paraissent conséquents les pertes ne sont pas moindres.
Vu comme une source de revenu, un moyen de se faire de l’argent facilement sans bouger le petit doigt juste avec le téléphone portable, jouer à ces jeux de hasard proposer par des « BOOKMAKER » étrangers tel que 1XBET, Betway, Betclic, etc. semble être l’activité principale de certains.
Entre les plus marquants ces derniers temps nous avons les paris sportifs, miser sur les matchs, les buts et « espérer » décrocher le gain potentiel est l’objectif. Comme tous autres jeux de hasard les joueurs s’exposent a de nombreux risques tels que la dépendance poussée par l’espoir de gagner mais aussi du fait que dans ce milieu, le gain d’autrui fait rêver et incite à jouer. Il arrive souvent que certaines personnes s’endettent pour pouvoir jouer, d’où la satisfaction du besoin de parier. L’espoir est l’allier de ces joueurs, car pour eux chaque jour que Dieu fait est peut-être « leurs jours » c’est-à-dire le jour idéal pour eux de se faire le maximum de gains.
L’addiction fait partie des plus mauvais inconvénients des paris sportifs. En effet, la grande accessibilité du jeu sur Internet risque de nuire aux personnes qui deviennent trop facilement dépendantes. On peut aussi perdre la notion du temps et de la réalité lorsqu’on s’acharne à gagner à tout prix ou aussi lorsqu’on souhaite rattraper des pertes. La facilite est ce qui anime tous les parieurs. Pour eux la chance leur sourira un jour. « Je parie plus de 1500 francs dans la semaine mais je n’ai jamais gagner une grosse somme, mais je crois que ça ne va plus tarder, donc je joue toujours ». Affirme un parieur sous l’anonymat qui s’obstine à continuer de parier.
Abdoul-Aziz Porgo