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L’Autorité nationale des communications (NCA) de concours avec le gouvernement souhaite assainir le milieu des médias au Ghana en investissant dans un centre de surveillance des diffusions télés et radio flambant neuf selon nos confrères de Ecofin. L’inauguration a eu lieu le 30 novembre.
L’autorité de régulation des médias du Ghana a procédé à l’inauguration d’un nouveau centre de surveillance de la radiodiffusion grâce à l’appui du gouvernement. L’infrastructure permettra d’aider le régulateur des communications à surveiller les contenus des chaînes de télévision et des stations de radios de plus en plus nombreuses pour s’assurer qu’elles sont conformes aux lois ghanéennes.
En effet, le centre de surveillance permettra, entre autres, d’enregistrer et d’archiver les contenus proposés par les médias audiovisuels pour les rendre disponibles en cas de plaintes dans le but de faciliter la prise de décision du régulateur. D’après Joe Anokye, le directeur général de la NCA, le besoin d’une telle infrastructure se faisait de plus en plus sentir. Il faut dire que le manque de moyens consistant pour jouer son rôle de gendarme qui lui est dévolu, les autorités de régulation des médias sont le plus débordées laissant les médias diffuser des contenus inadéquats le plus souvent à la population.
Se conformer aux règles au risque de se faire suspendre
« En 2021, le public s’est massivement inquiété des répercussions négatives du contenu des chaînes de télévision qui présentaient des publicités pour des charlatans qui induisaient en erreur une grande partie du public », a par ailleurs déclaré le directeur général de la NCA. Le régulateur a également assuré que le centre de monitoring nécessitait moins d’intervention humaine que précédemment. Les prochaines semaines permettront au régulateur d’évaluer la capacité du centre à mieux surveiller le contenu des médias ghanéens. Les promoteurs de chaînes de télé et radio devront se conformer alors aux règles si elles ne veulent pas se faire suspendre de toute transmission ou encore à payer des amendes.
Pierre ODG
