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Dans une démarche innovante de réduction du train de vie de l’État, le gouvernement burkinabè s’équipe progressivement en véhicules électriques, marquant un tournant décisif tant écologique qu’économique.
Un don stratégique de 53 véhicules électriques, d’une valeur supérieure à un milliard de francs CFA, a été officiellement réceptionné par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo. Ces véhicules, gracieusement offerts par Yunhong International Group via son Président Directeur Général Li Yubao, par ailleurs Conseiller spécial du Président du Faso, présentent une autonomie remarquable de 500 kilomètres.
Une vision présidentielle claire
Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, avait annoncé dès mars dernier sa volonté de doter les ministères de véhicules électriques. L’objectif est double : réduire significativement les charges de fonctionnement de l’État et contribuer à la protection de l’environnement.
Le Directeur de Cabinet, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, a souligné l’importance de cette démarche : « Ces véhicules écologiques vont garantir la santé des populations, particulièrement dans les zones urbaines. »
Vers une production locale
Autre annonce prometteuse à prendre en considération. Le Fonds Burkinabè de Développement Économique et Social (FBDES) travaille actuellement à l’installation d’une unité d’assemblage de véhicules électriques 100% burkinabè. La production locale devrait débuter au premier trimestre 2025, créant potentiellement des emplois et renforçant l’autonomie industrielle du pays.
Un engagement gouvernemental
Le ministre Nacanabo a personnellement réceptionné les clés, confirmant l’engagement du gouvernement dans cette transition. « Nous utiliserons ces véhicules en parfaite cohérence avec notre engagement de réduction des dépenses publiques et de protection environnementale », a-t-il déclaré.
Cette initiative positionne le Burkina Faso comme un pays pionnier en Afrique de l’Ouest dans la transition vers une mobilité plus durable et économiquement responsable.
Source : Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Pierre Ouédraogo
