Algérie : Une régulation plus renforcer tiktok facebook et youtube

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Le gouvernement Algérien veut réguler l’utilisation des grandes plateformes numériques dans l’optique de mieux encadrer ces plateformes et renforcer sa souveraineté dans l’espace numérique, rapporte WeAreTech Africa.

Cette initiative vise principalement TikTok, Facebook, YouTube et Instagram, afin de les placer sous un contrôle légal direct sur le sol algérien.

En effet, le projet de loi impose aux grandes plateformes ayant plus de 1000.000 d’utilisateurs d’ouvrir un bureau local, de désigner un représentant légal et de stocker les données des utilisateurs sur le territoire national ou dans des centres agréés. 

Cette décision intervient dans l’optique de préserver les valeurs religieuses et sociales, la protection des enfants et des adolescents contre les contenus préjudiciables, et le renforcement de la souveraineté numérique de l’Algérie. Le projet prévoit en outre la création d’une Autorité nationale de régulation de l’espace numérique, rattachée à la Présidence, avec le pouvoir de sanctionner les manquements via des amendes, des mesures de blocage ou des poursuites pénales.

Une hausse effrénée des internautes à réguler 

Selon les statistiques reçues :  L’Algérie comptait 36,2 millions d’internautes, soit un taux de pénétration de 76,9 % de la population en début 2025. Cette forte présence en ligne se justifie par l’essor des réseaux sociaux et des influenceurs, qui jouent un rôle croissant dans la diffusion de contenus et des tendances de consommation. Cependant, cette montée en puissance s’accompagne de préoccupations sur la diffusion de contenus incompatibles aux normes sociales, poussant ainsi le gouvernement à envisager un cadre légal plus strict, à l’instar de pays comme l’Allemagne ou la Turquie.

Toutefois, si cette loi est adoptée, elle pourrait profondément changer le paysage numérique algérien tout en responsabilisant les grandes plateformes internationales et en renforçant la traçabilité ainsi que la protection des données. Elle offrirait également aux autorités un cadre d’intervention face aux contenus jugés nuisibles, tout en encourageant l’émergence de solutions et de plateformes locales adaptées au contexte national.

Ange Paré (Stagiaire)


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