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La Direction générale des impôts et domaines (DGID) du Sénégal fait face à une cyberattaque sévère qui paralyse ses services depuis une semaine, rapporte Burkina Yawana. Selon Sika Finance, les logiciels essentiels à la gestion fiscale et au recouvrement sont hors service, tandis que des pirates informatiques, présumés en Europe, réclament un rançon de 10 millions d’euros (environ 6,5 milliards de FCFA) pour libérer les systèmes.
Cette attaque met en lumière une menace croissante pour les infrastructures étatiques, déjà expérimentée récemment au Burkina Faso.
Paralysie des opérations et enjeux sécuritaires
L’impact opérationnel est immédiat et dramatique : l’impossibilité pour les fonctionnaires d’accéder aux outils de gestion fiscale bloque l’ensemble des opérations financières de l’État, affectant à la fois les recettes (recouvrement des impôts) et les dépenses (ordres de paiement). Les pirates ont même diffusé des données internes de la DGID pour démontrer leur contrôle, ce qui soulève de graves inquiétudes sur la confidentialité des informations des contribuables. Ces incidents s’inscrivent dans une tendance mondiale. Des cas similaires ont frappé la ville d’Atlanta en 2018, le service de santé irlandais en 2021, ou encore le Costa Rica en 2022, tous confrontés à des ransomwares paralysant des services essentiels et entraînant des pertes économiques majeures. Le Burkina Faso, comme révélé par Burkina Yawana mi-septembre, a à son tour subi plusieurs attaques similaires ces deux dernières années, confirmant la vulnérabilité des États face à ces menaces.
Pierre Ouédraogo
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1 thought on “Cyberattaque au Sénégal – La Direction des impôts attaquée par des pirates réclamant 6,5 milliards FCFA”
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