|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Dans le souci de protéger les données à caractères personnels, la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) a tenu une séance de sensibilisation à l’endroit des premiers responsables du ministère. L’objectif de cette séance est de rappeler que si le commerce repose sur la transparence et la confiance, la gestion des données quant à elle exige les mêmes garanties.
La CIL a démontré à travers des exemples concrets comment une base de données mal sécurisée ou un mot de passe fragile peut se transformer en une porte ouverte pour les cybercriminels. Piratage, usurpation d’identité, fraude en ligne sont autant de « mauvaises affaires » qui menacent aussi bien les industriels que les artisans et les petites et moyennes entreprises.
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Serge Gnaniodem Poda lors de l’ouverture a insisté sur la nécessité de garantir une utilisation responsable et éthique des données personnelles également sur la nécessité de garantir une utilisation responsable et éthique des données personnelles.
Il a rappelé que les risques potentiels sont considérables :
- Le piratage de données stratégiques, pouvant paralyser une chaîne de production dans l’industrie
- La fuite d’informations clients, entraînant perte de confiance, plaintes et lourdes conséquences financières dans le commerce ;
- La divulgation d’informations sensibles, freinant l’innovation et fragilisant la compétitivité des artisans et créateurs ;
- Les PME, cibles privilégiées des cybercriminels faute de dispositifs de sécurité suffisants.
Il a terminé son discours en ces mots « Si nous négligeons la protection des données, nous exposons nos acteurs économiques à l’usurpation d’identité, à la fraude, à l’espionnage économique et à une perte de compétitivité » tout en saluant l’initiative de la CIL.
La CIL réaffirme une fois de plus son accompagnement
La Présidente de la CIL, Dr Halguièta NASSA/TRAWINA, a, pour sa part, réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le ministère et ses partenaires dans l’adoption de bonnes pratiques.
Pour elle, « Les données constituent une richesse. Mal protégées, elles deviennent une faiblesse, une porte d’entrée pour les cybercriminels. La CIL se bat chaque jour pour que nos institutions, nos entreprises et nos citoyens développent une véritable culture de la protection des données à caractère personnel ».
Ange Paré (Stagiaire)
En savoir plus sur Digital Magazine Burkina
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
