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L’IA devient l’outil stratégique du gouvernement pour façonner le développement socio-économique jusqu’en 2030
La Tunisie franchit un cap décisif dans sa transition numérique. Le président de la Commission des plans de développement, Mohamed El Kou, a annoncé le 9 juillet dernier, que l’intelligence artificielle a été mobilisée pour concevoir le Plan national de développement 2026–2030. Ce programme stratégique vise à établir les priorités économiques et sociales du pays pour les cinq années à venir, en s’appuyant sur une analyse rigoureuse de données et d’indicateurs sectoriels.
Grâce à ces outils, les décideurs ont pu identifier des axes majeurs comme la transformation numérique, l’équité territoriale, le soutien aux PME, la réforme des lois, le secteur de la santé et les énergies renouvelables. L’objectif ? Rompre avec les logiques arbitraires et fonder les politiques publiques sur des réalités concrètes.
Vers un État intelligent en pleine mutation
Selon Mohamed El Kou, l’usage de l’IA dans la planification devient un impératif stratégique. Il affirme que « dans un monde en évolution rapide, il est vital que la Tunisie ne reste pas en marge ». Il souligne que l’intelligence artificielle n’a pas vocation à remplacer l’humain, mais à renforcer ses capacités, dans une approche collaborative et visionnaire.
L’initiative tunisienne s’inscrit dans une dynamique mondiale où l’IA est considérée comme un levier d’innovation pour les gouvernements. La Banque mondiale rappelle que cette technologie, intégrée aux processus décisionnels humains, peut optimiser les services publics, renforcer l’intégrité et améliorer l’efficacité administrative.
Pierre Ouédraogo
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