Le Secrétaire général adjoint du Gouvernement et du Conseil des ministres, Seydou Ouédraogo, a présidé ce mardi 27 mai 2025 à Ouagadougou, l’ouverture de l’atelier de validation du projet de manuel des procédures de la gestion du e-Conseil des ministres (eCM) a indiqué la SCRP/SGG-CM. Cet événement marque une étape significative dans la consolidation de la transformation numérique de l’administration burkinabè.
L’eCM, un levier pour l’efficience administrative
Mise en exploitation en 2023 par le Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres, la plateforme e-Conseil des ministres est un outil qui capitalise sur les technologies de l’information et de la communication pour moderniser la gestion des Conseils des ministres. Ses avantages sont multiples : elle permet une réduction considérable des charges liées à la reproduction des dossiers et simplifie l’affectation et le suivi des dossiers. Pour Seydou Ouédraogo, cette initiative s’inscrit dans une “volonté manifeste qui vise à renforcer la qualité des services publics, mais aussi à rapprocher l’administration des usagers”. La dématérialisation des procédures et la centralisation des informations contribuent directement à une administration plus agile et réactive.

Un manuel pour une gestion optimisée et une meilleure appropriation
Afin d’assurer une gestion optimale et une pérennité de la plateforme, un projet de manuel des procédures de l’eCM a été élaboré. L’objectif principal de l’atelier de validation est de permettre aux utilisateurs de la plateforme, issus des différents départements ministériels, de s’approprier le contenu de ce manuel. M. Ouédraogo a exhorté les participants à apporter des “apports et des observations pertinentes en vue de sa finalisation”. Leur contribution est jugée “significative et efficace pour la réussite des travaux”, soulignant l’importance de l’approche collaborative pour garantir l’adéquation du manuel aux besoins réels des utilisateurs. La finalisation de ce manuel représente une étape cruciale pour l’efficacité et la transparence de la gestion gouvernementale au Burkina Faso.
Pierre Ouédraogo