Le CSC intensifie la lutte contre la désinformation et les discours de haine dans les médias et sur les réseaux sociaux

Digital Burkina Faso
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Une initiative pour promouvoir l’utilisation responsable des réseaux sociaux

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a lancé ce 28 avril 2025 la session de formation et de sensibilisation des acteurs médiatiques et des dirigeants communautaires sur le thème : « Comment lutter contre la désinformation et les discours de haine dans les médias et sur les réseaux sociaux au Burkina Faso ? ».

La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Yiyé Abraham Somdo, représentant le Gouverneur, et du représentant du Conseiller national du Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), Quentin Ouédraogo.

Sensibilisation des acteurs médiatiques et des leaders communautaires

Cette initiative s’inscrit dans la démarche pédagogique du CSC visant à outiller les responsables de médias, les web-activistes, les dirigeants associatifs ou communautaires pour une utilisation plus saine et responsable des réseaux sociaux dans le contexte de crise socio-sécuritaire qui traverse le Burkina Faso. Concrètement, il s’agira de transmettre aux participants les grands principes de l’éducation aux médias et à l’information, de les engager à prendre des mesures pour un usage responsable du numérique, d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de lutte contre la désinformation et les discours de haine, et de les sensibiliser à la culture de la vérification des faits sur les réseaux sociaux.

Cette session de Bobo-Dioulasso est la seconde après celle de Tenkodogo, dans la région du Centre-Est. Elle durera trois jours et regroupera des participants venus des régions des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, de la Boucle de Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest. Ces formations sont organisées par le CSC et bénéficient du soutien financier du DCAF, selon le Département de la Communication et des Relations Publiques du CSC.

Pierre Ouédraogo

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