Burkina Faso / La CITADEL forme des journalistes à l’IA : Une révolution médiatique en vue

Dans une ère où l’intelligence artificielle (IA) est en train de prendre une place de plus en plus importante dans presque tous les secteurs, les médias burkinabè ne sont pas en reste. Le Centre d’Excellence Interdisciplinaire en Intelligence Artificielle pour le Développement (CITADEL) a pris les devants en organisant un séminaire de formation crucial les 14 et 15 octobre 2024 à Koudougou.

Cette initiative, dirigée par le Dr Tega Wendé Idriss TINTO, coordonnateur du CITADEL et Conseiller technique au Ministère de la Transition Digitale, vise à équiper les professionnels des médias, tant du secteur public que privé, des outils nécessaires pour naviguer dans le paysage médiatique en constante évolution. “Notre objectif est de démystifier l’IA et de montrer ses potentialités aux journalistes”, explique le Dr TINTO. Les participants ont eu l’opportunité de se familiariser avec des technologies de pointe, incluant des outils de synthèse de texte, des moteurs de recherche avancés et des applications de transcription audio et vidéo.

Le CITADEL veut propulser l’IA dans tous les secteurs au Burkina

Cette formation s’inscrit dans une vision plus large du CITADEL, fondé en 2021 sous l’égide de l’Université virtuelle et Open Burkina. Le centre aspire à devenir un pilier dans le développement de talents en IA, tout en créant une synergie entre la recherche, l’industrie et la société civile. Les ambitions du CITADEL ne s’arrêtent pas là. Le centre vise à appliquer l’IA dans des domaines stratégiques tels que la confidentialité, la Fintech, la santé, l’agriculture, la préservation du patrimoine linguistique et la lutte contre les changements climatiques. Dans un monde où l’Afrique ne peut se permettre de rester en marge de la révolution IA, cette initiative du CITADEL marque un pas décisif vers l’intégration du Burkina Faso dans l’ère numérique. Elle promet non seulement de transformer le paysage médiatique local, mais aussi de positionner le pays comme un acteur clé dans l’innovation technologique en Afrique de l’Ouest.

Pierre Ouédraogo