Lutte contre le paludisme : une révolution de biotechnologie avec la découverte des bactéries pour chasser les moustiques et sauver des millions de vies

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Les moustiques n’ont qu’à bien se tenir car un répulsif novateur et efficace, basé sur les bactéries offre une protection durable de plus d’une semaine contre les piqûres de moustiques, sans les inconvénients des répulsifs chimiques, indique le site presse-citron.

En matière de gestion des insectes vecteurs de ces maladies, cela marquerait un véritable tournant.

Les moustiques, ces redoutables vecteurs de maladies telles que la dengue, le paludisme et le virus Zika, constituent depuis longtemps une menace préoccupante pour la santé publique à l’échelle mondiale. Ce nuisible est responsable chaque année de la mort d’environ 1 million de personnes à l’échelle mondiale, ce qui le place en première position de la liste des animaux les plus dangereux nécessite des solutions innovantes pour le combattre.

Une équipe de chercheurs a en effet développé un répulsif révolutionnaire qui exploite les bactéries naturellement présentes sur l’épiderme humain pour contrer les piqûres de moustiques. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue PNAS Nexus.

L’acide lactique, une découverte majeure contre les moustiques

L’acide lactique, un composé odorant produit par les bactéries, a été identifié comme un puissant attractif pour les moustiques femelles. Cependant, les scientifiques ont découvert comment modifier ces bactéries pour réduire considérablement l’attractivité de l’acide lactique.

L’application de ces bactéries génétiquement modifiées sur la peau a donné des résultats spectaculaires. Trois jours seulement après l’application, les chercheurs ont constaté une diminution de 64,4% de l’attraction des moustiques.Et ce n’est pas tout ! Cette protection peut se prolonger jusqu’à 11 jours, surpassant largement la durée d’efficacité des répulsifs traditionnels.

Une alternative non toxique aux répulsifs chimiques

Ce répulsif biotechnologique est une solution non toxique et sans danger pour l’environnement, contrairement aux répulsifs chimiques comme le DEET.

Une avancée prometteuse pour la santé publique. Cette découverte ouvre la voie à une adoption plus large de solutions biotechnologiques dans la lutte contre les nuisibles. Elle représente un véritable tournant dans la gestion des insectes vecteurs de maladies.

Pierre Ouédraogo