Ouagadougou / Festival Wiisga : Coiffure et esthétique au service de la culture burkinabè

Burkina Faso News de la Cité
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Du 3 au 5 mai 2024, le Palais de la Culture Jean-Pierre Guingané à Ouagadougou vibrera au rythme de la première édition du Festival Wiisga. Organisé par l’Association des Coiffeurs et Esthéticiens du Burkina Faso (ACEBF), cet événement vise à célébrer la créativité, à renforcer les compétences professionnelles et à contribuer positivement à la société burkinabè. C’est en substance l’information qui était à l’ordre du jour de la conférence de presse organisée ce vendredi 29 mars a cet effet.

Le festival va permettre de mettre en lumière le talent de ces coiffeurs et coiffeuses qui rivalisent d’ingéniosité pour valoriser la coiffure traditionnelle burkinabé

Un festival pour valoriser un pan oublié de la culture burkinabè

La conférence de presse a été animée par le président de l’ACEBF, M. Youssouf Kabore, Ardim Traoré, acteur culturel, et Zongo Clémence, coiffeuse et artiste. Placé sous le thème “Contribution économique et sociale des acteurs de la coiffure et de l’esthétique dans un contexte de crise sécuritaire”, le festival Wiisga entend mettre en lumière un secteur souvent négligé : l’art capillaire.

“Le projet Wiisga est une initiative ambitieuse qui vise à célébrer la créativité, à renforcer les compétences professionnelles et à contribuer positivement à la société burkinabè”, a déclaré M. Youssouf Kabore, président de l’ACEBF. “Notre objectif est de mettre en lumière les compétences exceptionnelles des coiffeurs et esthéticiens du Burkina Faso”.

M. Youssouf Kabore, président de l’ACEBF

Pour Ardim Traoré, acteur culturel, “”La coiffure et l’esthétique sont un volet de la filière culturelle qui a été lésé. Notre combat est de les accompagner et le combat est en train de porter fruit.”, a-t-il laissé entendre.

La dynamique du ‘’consommons local’’ a poussé les organisateurs à se pencher sur leur métier, voir comment le valoriser tout en alliant le traditionnel et le moderne afin d’apporter une nouvelle touche.

Wiisga, un nom qui exprime la joie et la transformation

En langue mooré, “Wiisga” signifie jeux, amusement ou encore gaîté. Un choix de nom qui reflète l’ambition des organisateurs : offrir un festival dans lequel le public se sentira en joie et repartira transformer. “Nous voulons que le projet se pérennise dans la joie” a fait savoir M. Kaboré.

Ardim Traoré, acteur culturel, s’est dit emballé par le projet de valorisation de l’art capillaire au Burkina Faso

Un programme riche et varié au RDV

Durant 72 heures, le festival Wiisga proposera un programme riche et varié pour la promotion de la coiffure et de l’esthétique au Burkina Faso. Les activités s’articuleront autour de formations pratiques sur la coiffure, un concours sur les créations artistiques avec un défilé, un forum pour discuter des défis de la filière, un réseautage et exposition. Le festival durant ses activités aura un engagement social. En plus du volet économique, l’association veut à travers cette première édition du festival faire œuvre utile en organisant une collecte de sang et de fonds au profit des PDI et FDS.

Un projet ambitieux soutenu par le FDCT et l’Union européenne

Wiisga est avant tout un projet ambitieux financé par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et soutenu par l’Union européenne.

Le festival Wiisga s’annonce comme un événement incontournable pour les professionnels de la coiffure et de l’esthétique, mais aussi pour tous les amoureux de la culture burkinabè. En effet, la coiffure contribue à la promotion de la culture en mettant en avant la valeur de notre terroir par des coupes originales liées à chaque ethnie ou région géographique.

Pierre Ouédraogo

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