La plateforme en ligne de demande et de délivrance de certificats de citoyenneté pourrait être opérationnelle avant la fin du premier semestre 2024, selon la Direction du Système d’Information du Ministère de la Justice. Cette information a été rendue publique le 16 janvier dernier lors de la rencontre d’échange avec une équipe du ministère de la Transition Digitale, sur le processus de digitalisation en cours au sein du Ministère de la Justice.
Dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la feuille de route fixée par la conférence nationale sur la dématérialisation de 43 procédures à l’horizon 2023, dont deux procédures pour le compte du ministère de la Justice, une rencontre d’échange avec le ministère de la Transition Digitale a été effectuée. Lors des échanges, le Directeur des Systèmes d’Information du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Relations Institutionnelles, Moustapha Compaoré a présenté deux plateformes, à savoir la plateforme de casier judiciaire électronique et la plateforme de demande et de fourniture en ligne d’acte de citoyenneté.
Dans sa présentation sur la plateforme de casier judiciaire électronique mise en œuvre depuis d’octobre 2023, la DSI a noté que l’engouement de la population pour cette plateforme contribue à réduire les écarts et à renforcer la réponse de résilience de la population, son ministère s’efforçant d’élargir sa couverture.
La plateforme de demande et délivrance en ligne du certificat de nationalité bientôt opérationnelle
La plateforme de demande et délivrance en ligne du certificat de nationalité, quant à elle, pourrait être opérationnelle avant juin 2024 selon la DSI du département en charge de la Justice. La plateforme, une fois son déploiement, permettra aux citoyens d’obtenir leur certificat de nationalité en ligne, de manière plus rapide et plus simple. La DSI du Ministère de la Justice a indiqué que la plateforme prendra en compte la demande, le traitement et le paiement, avant de préciser que le retrait dudit document se fait en juridiction pour diverses raisons. Les experts du Ministère en charge de la Transition Digitale ont toutefois émis des avis sur la manière de perfectionner le numérique.
Pierre Ouédraogo