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Les autorités maliennes à travers le régulateur des médias audiovisuels viennent d’annoncer « la fermeture imminente des médias pirates ». En effet, l’annonce de cette nouvelle intervient plusieurs relances demandant aux médias concernes de se conformer à la législation, rapporte Ecofin.
Suite à la dernière injonction datant de juillet dernier, le régulateur des médias audiovisuels au Mali est passe à la vitesse supérieure depuis le 25 octobre 2023. C’est d’ailleurs face à la presse que le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Gaoussou Coulibaly a tenu donner la teneur de l’information. « Des radios et télés (pirates) émettent sans aucune assignation de fréquence ou d’autorisation. La HAC a annoncé sa décision de les fermer sans délai », a déclaré le président de la HAC. Avant d’ajouter « Des radios et télés ayant signé une convention avec la HAC ne sont pas encore installées quatre ou cinq ans après l’attribution de la fréquence ou de l’autorisation. La HAC a informé l’URTEL, du délai d’opérationnalisation qui est de 06 mois dans les conventions. Après 36 mois, 48 mois, voire 60 mois d’attribution sans effet, malgré les mises en demeure, la HAC n’a d’autre choix que le retrait des fréquences ou autorisations en question ».
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La HAC a décidé également dans ses prérogatives de s’attaquer aux médias non à jour et de leur paiement et le président Coulibaly l’a fait savoir en indiquant que les médias accrédités mais en défaut de paiement étaient également susceptibles de voir leurs activités arrêtées. Ce dernier a vite fait réagir l’Union des Radios et Télévisions Libres (URTEL) par voie de communique. En effet, la note suggère que des décisions de suspension ont été émises par la HAC et qu’une telle décision « tend à ouvrir un foyer de tension au moment où nous (les médias maliens ; ndlr) construisons une union sacrée autour de nos autorités de la transition ».
« L’URTEL peut être en désaccord avec les décisions de la HAC mais rien ne saurait justifier, encore moins tolérer l’invective et des propos au ton comminatoire. Le Collège de la HAC réitère sa disponibilité à maintenir le climat de dialogue et de collaboration avec l’ensemble des faitières des médias », a répondu le patron du régulateur à ce propos.
Pierre Ouédraogo