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A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré ce 9 juillet 2023, la Journée internationale de la destruction des armes légères. Cette journée a été une occasion pour la Commission Nationale de Contrôle des Armes de réaffirmer sa volonté à lutter contre la prolifération de ces armes qui font des ravages dans nos contrées.
La journée internationale de la destruction des armes légères et de petit calibre est commémorée à la date du 09 juillet pour permettre de prendre davantage des initiatives visant à mieux faire face à la problématique de la prolifération et la circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC). Au Burkina Faso cette année, elle a été une occasion, pour tous les acteurs impliqués dans cette lutte de prendre des initiatives fortes afin de venir à bout de ce phénomène. Il faut dire que la problématique de la prolifération des armes légères et de petits calibres (ALPC) est une question d’actualité étant donne le contexte d’insécurité du fait du terrorisme que connait le pays depuis 2015. En effet, cette journée a permis une fois de plus de rendre un hommage particulier à toutes les victimes civiles et militaires dans le cadre de la violence liée aux armes lors des différentes attaques terroristes.
Plus de 200 000 armes en circulation dans le pays
Pour l’Intendant Colonel-major Fatogoma Anselme Sanou, de Secrétaire permanent de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères (CNLPAL), cette journée est une opportunité pour prendre les initiatives pour renforcer la gestion et le contrôle des armes légères. “il faut dire que l’année dernière en 2022, nous avons pu collecter plus de 400 armes saisies notamment dans les Régions du Grand Ouest et nous avons procédé à leur destruction au cours de la même année” a t il explique avant d’inviter les populations à se départir de la possession illégale d’armes à feu.
Selon la CEDEAO, environ huit millions d’ALPC circuleraient de manière illicite au sein de ses États membres. La prolifération et la circulation illicites de ces armes en Afrique de l’Ouest soutiennent l’émergence d’une criminalité transnationale organisée et des mouvements extrémistes violents. Et selon le Small Arms Survey qui est une institution basée à Genève qu’il y aurait plus de 200 mille armes illégales en circulation au Burkina Faso.
Pierre Ouédraogo