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Facebook perd des abonnés en Afrique. Sa politique de modération y est pour quelque chose. Le groupe Meta devrait tenir compte des spécificités culturelles et géographiques dans sa politique de modération des contenus.
Les résultats financiers de Facebook en février 2022 indiquent des performances financières pas très bonnes ; sinon même en contre-performance. Le chiffre d’affaires de Meta pour la première fois à cette époque ne fait pas une croissance à 2 chiffres et se situe à 7% ; comparé au précédent trimestre. Le bénéfice également ; bien que positif régresse de 20% (information de Culture Numérique). Le nombre d’utilisateurs actifs aussi ne croient pas aussi grandement que d’habitude. Pire, au premier trimestre 2022, Facebook a perdu des abonnés pour la première fois de son histoire.
Mais il faut le dire tout net, sans émotion et terre à terre ; Facebook est devenu “méchant”.
Pourquoi disons-nous cela ?
Les portées organiques ont baissé.
Facebook ne pousse plus naturellement les publications. Il faut payer pour sponsoriser pour être vu. Cela décourage et ne donne pas l’envi de créer et publier. Aussi, Facebook est devenu trop grand pour se faire une place dans l’attention des utilisateurs. Imaginez-vous au milieu d’une foule immense. Les seules personnes qui peuvent vous voir ce sont les gens immédiatement à côté de vous quelques personnes des environnants. Facebook est quasiment devenu ainsi.
Facebook ne pousse pas l’accroissement naturel du nombre d’abonnés des page
Si des pages d’affairage, people et autres buzz arrivent à se faire beaucoup d’engagement et des abonnés en raison de la nature de ce qu’ils font, les pages qui se veulent plus professionnelles en bavent sérieusement. Il faut payer pour promouvoir sa page afin de recruter des fans. Ça n’encourage pas à créer des contenus et pousser.
Facebook bloque “aveuglement” des profiles, des groupes et des pages.
Sans considération des spécificités culturelles et géographiques, les algorithmes de Facebook “hachent” sans aucune autre forme de procès des profiles, des groupes et des pages.
Combien de personnes qui ont des centaines de milliers de followers ont vu leur compte bloqué pour des jours, voir un mois ; sinon même désactivés ?
Combien de groupes Facebook ont été purement et simplement “wiped out” par Facebook parce que les styles de langages sympas et amicaux ne sont pas compris pas les modérateurs robots et humains de Facebook.
Combien de pages ont été fermés parce que Facebook ne comprends pas que le monde n’est pas unipolaire mais il est multipolaire. Un mot a plusieurs significations et plusieurs usages selon les contextes, les géographies et les cultures.
Un compte comme Alino Faso suspendu pour un mois, c’est moins de gens qui vont apprécier la plateforme Facebook parce probablement, ce sont les contenus de Alino qui les font rester 3 ou 4 minutes de plus sur Facebook. Quel est le degré de frustration qui est atteint lorsque des groupes Facebook comme “Circulation de Ouagadougou” ou “Parenthée à plaisanterie Gourmantché vs. Yadcés” sont supprimés ? Ces groupes comptent par moment 200 milles à 300 mille utilisateurs au moment de leur coupure. C’est plus de 10% de nombre d’utilisateurs actifs Facebook par mois au Burkina. Ces exemples ne concernent que le Burkina.
Au delà de la concurrence et des restrictions de Apple avec l’App Cracking Transparence (ATT), la politique de modération de Facebook poussent les utilisateurs vers d’autres plateformes qui ; du reste sont plus “entertaining”.
Au premier trimestre 2022, un cadre financier de Meta avait accusé l’ATT de Apple pour les baisses de revenus de Facebook. Cela a naturellement vite été refuté par les analystes parce que le même ATT s’appliquent à TikTok et d’autres plateformes mais ces plateformes connaissent de bonnes croissances. Pour nous, en plus de la concurrence, les baisses de performances sont liées à ses politiques. Facebook est-il devenu trop grand pour être géré.
Cette analyse s’applique à nos territoires ; au Burkina Faso notamment que nous connaissons mieux ; certes. Mais il y a des chances que cela s’appliquent à d’autres géographies similaires au Burkina Faso et à l’Afrique.
En février 2022, Facebook rapportait une perte de 500.000 utilisateurs actifs quotidiens sur les trois derniers mois. Cette baisse arrive pour la première fois depuis ses 18 ans d’existence. Daily Tech News Shows note que ces baisses sont ssentiellement observées en Afrique et Amérique Latine. Si de nombreux analystes expliquent que cela est dû à des plateformes comme TikTok qui appellent plus la tranche jeunes, il faut noter que Facebook crée beaucoup de frustrations aux utilisateurs et aux influencers.
Digital Magazine Burkina, La Rédaction
2 thoughts on “Pourquoi Facebook régresse en Afrique : notre analyse en 3 points”
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