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ChatGPT, une Intelligence Artificielle (IA) de recherche sous forme de conversation développée par OpenAI. Son usage pose des inquiétudes. Plusieurs secteurs d’activités se sont sentis menacé par les prouesses de ce nouvel outil.
De l’écriture de textes complexes comme un code informatique, d’un article de presse ou d’un mémoire, les différents tests effectués sur cette Intelligence Artificielle ont été d’un grand succès.
Les acteurs du monde éducatif ont commencé alors à craindre une éventuelle utilisation de cette technologie par les élèves et étudiants pour la rédaction des dissertations et autres évaluations dans le cadre des examens ou devoirs.
Déjà en France, à partir des informations recueillies chez plusieurs enseignants, 75% ont affirmé avoir été déjà confronté à des copies d’élèves qu’ils ont été qualifiées de « louches » durant ces dernières semaines. À Lyon, un professeur a détecté que 50% de ses étudiants ont utilisés ChatGPT pour faire un devoir. Il leur a quand même donné la moyenne parce que pour l’instant, rien n’interdit formellement cette pratique selon lui. Le magazine Presse Citron rapporte à cet effet que “En lisant leurs copies, il s’est vite rendu compte que quelque chose clochait. Si elles n’étaient pas strictement similaires, toutes reprenaient la même structure démonstrative, et employaient des exemples très proches. Il se renseigne alors auprès d’une élève qui lui révèle la triste vérité : 50 % des étudiants ont utilisé ChatGPT pour rédiger leurs devoirs. Le professeur n’en reste pas moins surpris par la qualité des travaux rendus, surtout pour un niveau bac+4. Alors que ChatGPT n’est pas formellement interdit, et que les copies valaient entre 10 et 12,5, il a décidé d’attribuer la note de 11,75 à tous les élèves qui ont utilisé l’intelligence artificielle. Ces travaux sont aujourd’hui dans les mains de la direction de l’université qui mène une instruction.”
Le département de l’éducation de New York au États Unies a d’ores et déjà interdit l’utilisation de ChatGPT dans l’ensemble de ses écoles.
Mais Edgard Tian, un étudiant américain de 22 ans a affirmé dans la foulée a travers un tweet, avoir mis au point une application qu’il a dénommé GPTZero, qui est capable de détecter tous les textes qui ont été rédigés en se servant de l’Intelligence Artificielle ChatGPT.
Selon ses propos, son application serait en mesure de reconnaitre une dissertation rédigée par ChatGPT en effectuant un calcul de « perplexité » qui mesure la complexité d’un texte, et un autre qui compare la variation des phrases. Ainsi, le niveau de langage utilisé par IA qui est exécuté de façon robotique et d’un niveau exceptionnel pourrait facilement être detecté.
Néanmoins, avec le perfectionnement continuel de ChatGPT, plusieurs personnes doutent sérieusement de la capacité de GPTZero à venir a bout des plagiats sur ChatGPT dans la durée.
Plusieurs solutions dans le sens de GPTZero sont en développement. Il faut noter que OpenAI, propriétaire de ChatGPT travaille à mettre à la disposition des institutions qui le désirent des outils pour détecter les textes générés par son application.
Aly Abdoul Taïta