Interconnexion des instituts d’enseignement supérieur et de recherche : les deux ministres en charge du dossier ont constaté de visu l’état d’avancement des travaux

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La Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques, Docteure Aminata ZERBO/SABANE et son homologue en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Frédéric OUATTARA, ont effectué une sortie terrain dans la matinée de ce jour, pour visiter les travaux de raccordement des instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) au réseau de transport du Cloud gouvernemental (G-Cloud).

L’objectif général de ce projet est de réaliser la conception et la mise en œuvre d’un réseau de communication électronique pour l’interconnexion des IESR.

La visite terrain faite par les deux membres du gouvernement s’est déroulée en deux phases : le débriefing sur le projet d’interconnexion des IESR dans la salle de réunion de la présidence de l’Université Thomas SANKARA et le constat de visu du niveau d’exécution des travaux sur le terrain.
Avant le débriefing, Pr Pam ZAHONOGO, président de l’Université Thomas SANKARA, a souhaité la bienvenue à ses hôtes du jour et s’est réjoui de l’initiative d’interconnecter les IESR. Selon le président, la connectivité dans les universités revêt une importance capitale dans la mesure où il faut combiner de nos jours l’enseignement en présentiel avec celui à distance afin pallier à l’insuffisance des capacités d’accueil de nos universités.

Dans la présentation faite par la Directrice de l’Intranet gouvernemental (DIG), Rasmata COMPAORE, il ressort un niveau appréciable d’exécution des travaux en l’occurrence le génie civil. Cependant, elle a souligné des difficultés en lien notamment avec le retard de livraison de certains équipements du fait du conflit russo-ukrainien.

A l’issue de la présentation, Pr Frédéric OUATTARA a souligné l’importance du projet pour l’ensemble des communautés universités et a plaidé pour sa parfaite exécution.
Docteure Aminata ZERBO/SABANE a pour sa part, relevé que ce projet est important pour le monde universitaire dans la mesure où l’éducation burkinabè veut changer de paradigme pour mieux faire face aux nombreux défis auxquels elle est confrontée. D’où l’option d’interconnecter les IESR et de renforcer la connectivité en leur sein.

Elle a remercié son collègue en charge de l’enseignement supérieur pour la confiance placée en une structure de l’Etat, en l’occurrence l’ANPTIC pour conduire les travaux et a indiqué que ceux-ci se déroulent avec la participation active des Directeurs des systèmes d’information des différents IESR.
Sur une offre globale portant sur 86 sites à interconnecter, 17 ont été priorisés dont 7 universités, 7 centres de recherche et 3 cités universitaires.

Le financement du projet est assuré par les Fonds pour l’Accès et le Service Universel (FSU).

DCRP/MTDPCE