Actionnariat populaire : Près de 17 milliards de FCFA mobilisés au Burkina Faso

Burkina Faso News
Getting your Trinity Audio player ready...

Près de 17 milliards de FCFA, c’est la somme record récolte en un (1) an par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) à travers l’actionnariat populaire pour des projets made in Burkina.

Le directeur général de l’APEC, Karim Traoré qui aura réussi le pari de mobiliser une telle somme aura en effet bénéficie du soutien au projet par le numéro d’un des burkinabés à l’instar du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré. En effet, on se souvient du lancement le 12 juin 2023 par le Président Ibrahim Traoré qui a lui-même souscrit à l’actionnariat en acceptant contribuer afin de susciter le développement endogène. Douze mois plus tard, c’est plusieurs burkinabés qui lui auront emboité le pas et qui aura permis de réunir la somme de près de 17 milliards francs CFA.

Ce montant reflète de l’engouement porte par la population aux différents projets porte par l’APEC. En croire son DG, Karim Traoré, les montants mobilisés auront permis d’investir davantage dans l’usine de transformation de tomates lancée à Bobo-Dioulasso et qui est à 93% de son taux de réalisation, selon ses propos. “Cette usine de transformation de tomates, les bâtiments sont finis, les équipements sont arrivés, et les montages sont en cours pour environ un mois”a-t-il déclaré sur les écrans de la télévision nationale du Burkina.

De nouveaux projets prometteurs pour le Burkina Faso

Avec les prises de participations dans le capital de société nationale par actionnariat populaire, l’APEC a réussi à mettre sous orbite plusieurs projets. Et selon M. Karim Traoré, l’APEC participe à près de 40% au capital d’une autre usine de transformation de tomates, « Faso tomate », à Yako, qui ouvre ses portes à la production au mois de juillet.

En plus de ceux existant, il est prévu de la part de l’APEC, la pose de la première pierre de l’usine semi-mécanisée de production d’or, le 4 juillet prochain à Gaoua. Avec cette usine qui se veut être une entreprise sous-régionale de développement endogène, les premières responsables de l’APEC espère ainsi convaincre les Burkinabè qui hésitent encore à souscrire à l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire à le faire.

Intégrez notre Groupe WhatsApp pour recevoir les nouvelles alertes sur les articles : https://chat.whatsapp.com/CdYPCMtrb5jHnzYqixrFU3

Pierre Ouédraogo