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Le 5 février, la ville de Koudougou au Burkina Faso a lancé une campagne de vaccination des enfants contre le paludisme. Cette initiative historique vise à lutter contre cette maladie mortelle qui sévit dans le pays. La campagne est menée par les autorités sanitaires du pays, avec à leur tête le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Kargougou.
Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, est une maladie transmise par les piqûres de moustiques infectés par un parasite du genre Plasmodium. Il affecte principalement les pays tropicaux et subtropicaux, dont le Burkina Faso. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le paludisme est responsable de milliers de décès chaque année, en particulier chez les enfants de moins de cinq ans .
La vaccination contre le paludisme est une mesure essentielle pour prévenir la maladie. Le vaccin utilisé dans cette campagne, appelé RTS,S, a été développé par le partenariat public-privé PATH Malaria Vaccine Initiative, en collaboration avec GlaxoSmithKline. Il a été approuvé par l’OMS en 2015 et est le premier vaccin autorisé pour la prévention du paludisme.
La vaccination, un pas important dans la lutte contre cette maladie
La campagne de vaccination vise à atteindre le plus grand nombre d’enfants possible. Pour la première phase, environ 218 222 enfants âgés de 5 mois et plus seront vaccinés. Le vaccin RTS,S est administré en quatre doses, à 5, 6, 7 et 15 mois a fait savoir le ministre Dr Robert Kargougou.
En plus de la vaccination, il est important d’encourager les pratiques préventives telles que l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et l’élimination des eaux stagnantes propices à la reproduction des moustiques .
Cette campagne de vaccination contre le paludisme au Burkina Faso est un pas important dans la lutte contre cette maladie. Elle démontre l’engagement du gouvernement burkinabé et de ses partenaires dans la protection de la santé des enfants et la réduction du fardeau du paludisme dans le pays
Pierre Ouédraogo
