Burkina Faso : projet de création d’un site web pour permettre de suivre la gestion des fonds collectés pour l’effort de guerre

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Le Chef de l’Etat, Capitaine Ibrahim Traore a rencontré les partenaires sociaux notamment les faîtières syndicales ainsi que le patronat afin d’échanger sur la contribution de chaque composante a l’effort de guerre contre le terrorisme que mène la Nation. Il ressort de ces échanges qu’en plus de la contribution multiforme des uns et des autres, un site web sera mis en place pour contrôler la traçabilité des dons.

Le ministre de la Fonction Publique, Bassolma Bazie présent à cette rencontre a indique a l’issu des échanges qu’il s’agit d’une rencontre pour le point a l’ensemble des acteurs socio-économiques de la situation sécuritaire du pays et également faire le point de l’ensemble des initiatives entreprises dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme. L’objectif final étant d’impliquer les acteurs socio-économiques dans l’action gouvernementale. Il faut dire que les acteurs présents à cette rencontre souhaitent un retour de la sécurité afin de permettre à tout un chacun de travailler sereinement. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, a indiqué que le gouvernement propose la mise en place d’un Fonds de soutien pour l’effort de guerre. En effet, le récent recrutement de 50.000 volontaires pour suppléer l’armée dans sa lutte va engendrer la bagatelle somme de 36 milliards FCFA par an pour leur prise en charge qu’il faille mobiliser. En plus de cette prise en charge, il y a des armes à payer pour les équiper, des tenues pour leur habillement, des engins et du carburant pour le déplacement. Et tout cela est évalué à 106 milliards FCFA », a précisé le ministre Nacanabo.

Le Patronat promet de contribuer fortement à l’effort de guerre

Le ministre de la Fonction Publique, Bassolma Bazie présent à cette rencontre a indique a l’issu des échanges qu’il s’agit d’une rencontre pour le point a l’ensemble des acteurs socio-économiques de la situation sécuritaire du pays et également faire le point de l’ensemble des initiatives entreprises dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme. L’objectif final étant d’impliquer les acteurs socio-économiques dans l’action gouvernementale. Il faut dire que les acteurs présents à cette rencontre souhaitent un retour de la sécurité afin de permettre à tout un chacun de travailler sereinement. Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar Nacanabo, a indiqué que le gouvernement propose la mise en place d’un Fonds de soutien pour l’effort de guerre. En effet, le récent recrutement de 50.000 volontaires pour suppléer l’armée dans sa lutte va engendrer la bagatelle somme de 36 milliards FCFA par an pour leur prise en charge qu’il faille mobiliser. En plus de cette prise en charge, il y a des armes à payer pour les équiper, des tenues pour leur habillement, des engins et du carburant pour le déplacement. Et tout cela est évalué à 106 milliards FCFA », a précisé le ministre Nacanabo.

L’Unité d’action syndicale se trouve être honorée d’être impliquée dans l’action gouvernementale

Comment combler le besoin de financement ?

Une fois ce bilan dresse aux partenaires sociaux, le gouvernement leur a proposé plusieurs sources à savoir une contribution volontaire de chaque Burkinabè, le prélèvement de 1% sur le salaire net des travailleurs du public, du privé, des membres de l’ALT, des prélèvements sur les taxes sur certains produits de grandes consommations, exceptés les produits de première nécessité. Les produits concernés sont, entre autres, la boisson, le tabac, la connexion Internet, les produits cosmétiques et la parfumerie. Toujours selon le ministre chargé de l’économie, le gouvernement compte également sur la contribution de certaines sociétés disposant de fonds, comme à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la Loterie nationale du Burkina (LONAB), le fonds minier de développement local, etc. « Nos estimations nous amènent à 80 milliards FCFA, mais nous pouvons faire des efforts au niveau du budget de l’Etat pour le complément », a indiqué le ministre Nacanabo.

Mise en place d’une plateforme numérique de transparence

Si mobiliser les fonds nécessaires pour la contribution à l’effort de guerre est louable certes, en faire une bonne gestion pour une meilleure utilisation des ressources est idéal. En effet, dans le souci d’assurer une transparence totale dans la gestion du fonds, le gouvernement prévoit la création d’un site Web pour la publication de toutes les informations de façon continue sur la collecte et les dépenses, et la mise en place d’un comité de gestion du fonds.

Ce comité sera composé de personnes de bonne moralité, des organisations syndicales, du

REN-LAC, de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC). Loin de l’idée de créer un fonds national en plus des nombreux fonds nationaux disponibles aux pays tels que l’AFP-PME, le FAIJ, le FONADR, le FBDES, le FDCT, le FAARF, le FONAFI etc. L’objectif de cette nouvelle plateforme sera d’améliorer les interventions quant à la traçabilité des échanges monétaires et marchands qui surviendront et pouvoir répondre efficacement par la même occasion aux besoins de financement de l’effort de guerre voulu par le gouvernement avec à sa tête le Capitaine Ibrahim Traoré.

Pierre ODG

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