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Débuté le samedi dernier, les travaux entre la délégation de la Communauté Économiques Des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le gouvernement de la transition se poursuivent toujours et ce jusqu’au mardi 05 avril 2022 à Ouagadougou.
Depuis son arrivé vendredi, Jean-Claude Kassi Brou, le président de la commission de la CEDEAO et des techniciens travaillent pour obtenir une libération du président déchu Roch Marc Kaboré et aussi un chronogramme acceptable par la transition.
Ces travaux se tiennent à la suite des conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement tenu le 25 mars 2022 à Accra, au Ghana.
Au cours de ce sommet, les chefs d’État de la CEDEAO avaient invité le Burkina Faso à revoir la durée de sa transition de 36 ans et à adopter un chronogramme acceptable « d’ici le 25 avril prochain sous peine de sanctions économiques et financières immédiates ».
Pendant son message à la Nation, vendredi nuit, le président Paul-Henri Sandaogo Damiba indiquait en réponse à la CEDEAO que « aucune fixation ne doit être faite sur la durée retenue pour la Transition parce qu’elle pourrait être révisée si la situation sécuritaire s’améliorait dans les mois à venir ».
En rappel La délégation de la CEDEAO a été reçu en audience dans la journée du vendredi dès leur arrivée par le président Paul-Henri Damiba, à qui, elle a remis un message du président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, Nana Akufo Addo.
Selon Jean-Claude Kassi Brou, « ce message a trait essentiellement aux récentes discussions qui se sont tenues lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO du 25 mars dernier ».
« Le président du Faso a aussi donné à la délégation, des clarifications relatives à la transition. C’étaient vraiment des discussions très constructives et nous en sommes très heureux » a-t-il ajouté.
Aminata B. Djibo