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Le Forum du Digital (FDD) va bientôt ouvrir ses portes. Digital Magazine Burkina, votre magazine de traitement digeste de l’actualité tech et digitale, est allé à la rencontre de sa promotrice, Sandra Wethe, pour recueillir ses impressions sur la tenue de cet événement incontournable.
Bonjour Madame WETHE, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Bonjour ! Je suis Sandra WETHE, fondatrice du cabinet Digit’Art Consulting, spécialisé dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation digitale. Je suis également la promotrice du Forum du Digital (FDD) et, par ailleurs, Directrice Commerciale et Marketing de la Coopérative Scoop CA.
La deuxième édition du FDD approche. Pouvez-vous revenir sur la première édition et nous dire quel bilan vous en avez tiré pour aborder sereinement cette nouvelle édition ?
Pour revenir sur cette première édition, je tiens d’abord à remercier tous ceux qui y ont pris part, ainsi que les sponsors et partenaires qui ont cru en nous. Nous avons également coaché des participants pendant trois mois. Cette première édition a suscité un engouement important, avec des retours très positifs, que ce soit de la part des entrepreneurs ou des étudiants présents. Ils ont mieux compris les opportunités offertes par le secteur du numérique au Burkina Faso.
En termes de chiffres, nous avions une audience de 150 personnes sur un quota prévu de 300, avec 71 % d’hommes et environ 20 % de femmes. Après analyse, nous avons constaté que la gente féminine n’était pas suffisamment représentée dans ce secteur. Cela nous a poussés à réfléchir à des solutions pour encourager les femmes à s’intéresser davantage au domaine du numérique et à y jouer un rôle plus actif.
Revenons sur le thème de cette deuxième édition. Pourquoi ce choix ?
Les chiffres de la première édition ont montré que les femmes étaient peu présentes. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer cette deuxième édition, qui se tiendra les 7 et 8 mars, à la valorisation de la femme digitale. Le thème retenu est : “IA et innovation, catalyseurs de développement durable au Burkina Faso : l’impact de la femme digitale”.
Il s’agit de casser les stéréotypes et de montrer que les femmes ont un rôle crucial à jouer dans la société, y compris dans le secteur du digital. Nous voulons mettre en avant leur contribution et les encourager à s’impliquer davantage.
FDD 2025 : IA, innovation et valorisation de la femme digitale au programme
À quoi s’attendre pour cette édition ? Quelles sont les grandes articulations ?
Cette deuxième édition du Forum du Digital (FDD) incarne une vision claire et ambitieuse. Au programme : des expositions, des espaces de networking pour faciliter les échanges entre entrepreneurs et professionnels du secteur, des masterclass, des panels et des tables rondes. Ces activités permettront aux participants de partager leurs avis, d’identifier les opportunités du digital et de réfléchir à la création d’emplois pour la jeunesse.
L’objectif est également de rappeler aux entreprises l’importance de former les jeunes et de leur offrir des opportunités dans le domaine du numérique.
Un dernier message à passer à la population ?
Je vous invite tous à prendre part à cette édition du Forum du Digital, qui promet d’être grandiose et de devenir un événement phare au Burkina Faso. Venez nombreux et devenez des acteurs de ce domaine en pleine expansion qu’est le numérique.
Comment participer au FDD ?
Pour participer au Forum du Digital (FDD), il suffit de cliquer sur le lien Google Form disponible sur nos différentes plateformes digitales et de vous enregistrer. Vous recevrez alors un badge numérique. Le jour J, vous obtiendrez un badge physique après confirmation de votre numéro de téléphone, ce qui vous donnera accès à tous les espaces du forum.
Il est important de noter que l’entrée et la participation sont entièrement gratuites. Nous voulons donner à tout le monde la possibilité de venir et de contribuer à créer une synergie de travail collective. Pour toute information supplémentaire, nous sommes disponibles au +226 01 47 40 03.
Retrouvez l’interview vidéo ici.
Propos recueillis par Pierre Ouédraogo
Digital Magazine Burkina
