Mystère autour de la cyberattaque au Kenya : NTSA, KPLC et chemins de fer touchés, aucune revendication
Le Kenya vient d’être confronté à une vaste cyberattaque coordonnée qui a mis hors service les sites officiels de plusieurs ministères et agences d’État, selon les médias locaux.
Plusieurs sites web du gouvernement touchés
Les internautes ont constaté avec une certaine stupeur que l’accès à la majorité des sites web gouvernementaux étaient hors d’atteinte voire impossible. En effet, le défaçage impliquait une altération de leur apparence visuelle et de leur contenu, remplaçant les informations légitimes par du contenu non autorisé, rapporte le média local Citizens Digital.
L’attaque a ciblé certains des services gouvernementaux les plus essentiels du pays, touchant les ministères de la Santé, de l’Éducation, du Travail, de l’Environnement, des TIC, du Tourisme, de l’Énergie, de l’Eau et de l’Intérieur.
Les visiteurs des sites compromis ont découvert des pages défigurées affichant, entre autres textes non autorisés, les messages « Accès refusé par PCP » et « Nous renaîtrons ».
Des perturbations majeures, mais aucun groupe ne revendique
Au moment de la publication, aucun groupe n’a revendiqué la cyberattaque. Ni le gouvernement, ni les ministères et agences concernés n’ont publié de communiqué officiel concernant l’incident ou n’ont fourni de calendrier pour le rétablissement des services. L’attaque a provoqué des perturbations de service au sein de l’Autorité nationale des transports et de la sécurité du Kenya (NTSA), de la Kenya Power and Lighting Company (KPLC) et des Chemins de fer du Kenya.
Le mois dernier, la Direction générale des impôts et domaines (DGID) du Sénégal avait face à une cyberattaque sévère qui avait paralysé ses services depuis une semaine. Les questions de cybersécurité font partie des questions de souveraineté digitale et de sécurité nationale dans une certaines mesures.
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Pierre Ouédraogo
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