Burkina Faso : La Fondation GoPaga lance le Centre Seconde Chance à Ouagadougou – Formations gratuites en technologie et agriculture pour jeunes vulnérables

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Tout le monde a droit à une seconde chance et c’est cette philosophie que soutient la Fondation GoPaga qui l’a conduit à la mise en place d’un centre dénommé seconde chance et dont le lancement officiel est intervenu ce 11 novembre 2025.  Initiative également portée par Canal+ Burkina, le centre est situé au quartier Kalgondin dans l’arrondissement 11 de Ouagadougou, et prévoit former des jeunes dans divers disciplines afin de faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

Placé sous la Présidence du Dr Boubacar Savadogo, ministre de l’Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique, représenté par son Chargé de mission et le co-parrainage de Canal+ Burkina représenté par Mme Rabiatou Sawadogo, Directrice de la Communication et de la Directrice Générale de Coris Bank Internationale, la cérémonie a réuni les notabilités du quartier qui n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. En effet, le Centre Seconde Chance se veut être un lieu d’éclosion et d’innovation au profit des enfants en décrochage scolaire. Plusieurs disciplines y seront enseignées notamment en art plastique, musique, cours d’appui scolaire, robotique, électricité, maréchal culture ou encore en pisciculture.

Mme Fadima Kambou/Ouédraogo, Présidente de la Fondation GoPaga et porteuse du projet se réjouit de l’ouverture du centre qui va contribuer à outiller des jeunes au regard de la diversité du programme proposé, alliant formation technologique et agriculture. “En 3-6 mois, ces jeunes ou ces enfants pourront découvrir les métiers de la robotique, de la domotique, du codage, des pilotages de drones, de l’électricité, la maraîchiculture, la pisciculture, la musique.” a déclaré Mme Kambou/Ouédraogo.

Canal+ Burkina accompagne le Centre Seconde Chance

La dimension humaine et sociale du projet, qui vise à offrir une seconde chance aux jeunes déscolarisés, a vite fait de réagir à des sociétés comme Canal+ Burkina qui n’a pas hésité à accompagner ce projet noble. Pour Rabiatou Sawadogo, Directrice Communication à Canal+ Burkina, ce centre seconde chance incarne une vision que Canal+ Burkina partage pleinement qui est celle de donner à chaque jeune, qu’il soit déscolarisé ou en difficulté, une opportunité réelle de se réinventer, de se former et de se réinsérer dans la société. “Nous sommes convaincus que c’est en investissant dans la formation et le bien-être des jeunes que nous bâtirons une société forte et prospère.” a déclaré Mme Sawadogo. Aussi Canal+ Burkina en plus de soutenir la Culture s’oriente dans l’Éducation des jeunes par sa Responsabilité Sociétale à travers le projet Orphée qui apporte un soutien dans la durée et propose des animations éducatives francophones tout au long de l’année, la rénovation des orphelinats, l’aménagement des bâtiments, etc.

Un centre de formation gratuit pour 100 jeunes

L’investissement dans la jeunesse est un levier essentiel pour construire une société plus solide et équilibrée et le ministère de l’Enseignement Secondaire et de la Formation Professionnelle et Technique soutient pleinement ce projet. M. Souleymane Coulibaly au nom du ministre a dans son discours fait un vibrant plaidoyer pour l’éducation inclusive, la solidarité et la souveraineté nationale. “Le Centre seconde chance est une expression vivante de la souveraineté nationale prônée par Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso. Il incarne une vision forte, celle d’une souveraineté concrète, fondée sur notre capacité à produire, par nous-mêmes, pour nous-mêmes. Former la jeunesse burkinabè à partir de nos compétences, de nos ressources et de nos valeurs constitue un acte de souveraineté éducative.” a déclaré M. Souleymane Coulibaly au nom du ministre, Dr Boubacar Savadogo dont le nom a été emprunté pour baptiser la salle de robotique au sein du centre au regard de ses efforts pour l’innovation.

Totalement gratuit, le centre accueillera 100 jeunes vulnérables pour la première cohorte, et à terme, plus de 500 jeunes sur les 12 prochains mois, afin de leur offrir une seconde chance éducative, sociale et professionnelle.

Pierre Ouédraogo