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Le gouvernement marocain envisage de collaborer avec la société américaine OpenAI. Cette collaboration a pour objectif de développer la technologie et exploiter son plein potentiel en misant entre autres sur l’accueil des grandes entreprises internationales du secteur.
Cette décision a été prise à l’occasion de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies lors d’une rencontre entre le ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni et les responsables de l’entreprise basée à San Francisco. Selon un communiqué du ministère publié sur Facebook le jeudi 25 septembre, les échanges ont notamment porté sur « les axes de coopération dans les domaines de la recherche et de l’innovation au Maroc, ainsi que sur le développement d’un écosystème d’intelligence artificielle adapté aux spécificités de la société marocaine ».
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Quelle est la vision du gouvernement marocain à travers cette initiative ?
Le gouvernement marocain vise à travers cette initiative à mobiliser le numérique pour accélérer le développement social et économique. Exploiter le potentiel de l’IA pour accélérer la digitalisation des services publics et privés, attirer des acteurs internationaux, soutenir les start-ups locales et développer les compétences et infrastructures nécessaires sont les objectifs la stratégie « Digital Maroc 2030 ». Le Maroc mise également sur la consolidation des registres de données, le déploiement de cas d’usage pour améliorer les services, ainsi que sur une réflexion pluridisciplinaire sur les enjeux sociétaux, juridiques et économiques de l’IA.
Dans cette dynamique, le ministère a signé, le 12 septembre, un mémorandum d’entente avec la société française Mistral AI. Ce partenariat vise à renforcer les compétences locales en IA, notamment à travers la formation, la recherche appliquée et le transfert de savoir-faire. Il prévoit également de stimuler l’écosystème national en favorisant l’émergence de startups et de projets industriels fondés sur des solutions d’IA adaptées aux besoins des entreprises marocaines. Enfin, il promeut un usage éthique et inclusif de l’IA, garantissant la protection des données et la confiance des citoyens.
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Ange Paré (Stagiaire)
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