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En prélude à la 8e édition de la Semaine des Activités Minières de Ouagadougou (SAMAO), un atelier s’est tenu ce 23 septembre 2025 pour aborder le développement de l’industrie cimentière au Burkina Faso. Cet événement présidé par le ministre de l’Énergie et des Mines, Yacouba Gouba, vise à répondre à la croissance urbaine du pays et à la demande croissante en matériaux de construction, en particulier le ciment. L’objectif est de valoriser le potentiel minéral local et de réduire la dépendance aux importations.

Un potentiel minéral à exploiter pour un développement endogène
Le Burkina Faso possède d’importantes ressources en substances de carrières (roches, sables, argiles, etc.) qui peuvent être utilisées pour produire du ciment. L’atelier met en lumière comment l’exploitation de ces ressources s’aligne avec la vision du gouvernement pour un développement endogène. En utilisant des matériaux alternatifs tels que l’argile calcinée, le calcaire dolomitique, la chaux, les tufs ou la poudre de basalte, le pays peut produire des ciments à faible empreinte carbone. Cette approche stimulerait l’économie locale, réduirait les importations et contribuerait à une industrie plus durable. Le ministre de l’Énergie et des Mines, Yacouba Gouba, a souligné l’importance de cette initiative. “Cet atelier se veut aussi et surtout une opportunité pour d’avantage faire connaître le potentiel minéral du Burkina Faso dans le domaine des substances de carrières. L’industrie du ciment, qui est au cœur de la construction, peut devenir un puissant levier de transformation. » a déclaré M. Gouba.
L’industrie du ciment au Burkina Faso : vers une production locale et écologique
En intégrant des matériaux alternatifs tels que l’argile calcinée, le calcaire dolomitique ou la chaux, les tufs, la poudre de basalte ou du granite, le Burkina Faso a l’opportunité de produire des ciments à faible émission de carbone, tout en stimulant l’économie locale et en réduisant notre dépendance aux importations. « C’est la volonté collective d’engager une transition industrielle respectueuse de l’environnement et bénéfique pour nos populations. Ensemble, nous pouvons bâtir une filière cimentière qui valorise notre patrimoine géologique. » a par ailleurs déclaré M. T. Stanislas Aime Meda, Directeur général des Carrières.

Pour les professionnels de carrières et industriels présents, cet atelier est également une o de renforcer leur capacité et aussi un tremplin pour réduire l’importation des matériaux et se tourner vers le contenu local. Jacques Amiong, Directeur général de CimBurkina s’exprime « Cet atelier sur l’industrie de la cimenterie est une opportunité pour nous de participer aux développements dans les recherches relatives à améliorer les conditions environnementales. Aussi avoir des matériaux locaux peut être très rentable car ça éliminé un bon nombre d’importation et revaloriser la matière locale » a til déclaré.
Les objectifs du présent l’atelier dont les recommandations sont attendues par les autorités sont entre autres de cartographier le potentiel des substances de carrières disponible, renforcer les capacités techniques et réglementaires des professionnels du secteur et aussi promouvoir la diversification des matières premières afin de produire des ciments à moindre impact environnemental.
Pierre Ouédraogo
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