Le Japon pulvérise le record mondial d’Internet : 1,02 pétaoctets par seconde sur 1 800 km

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D’après un article publié sur Trust My Science, des chercheurs japonais viennent de réaliser une prouesse technologique en atteignant une vitesse de transmission de données de 1,02 pétaoctets par seconde, soit 125 000 gigaoctets par seconde. Cette avancée, présentée lors de la Conférence sur les Communications en Fibre Optique (OFC) à San Francisco, pourrait révolutionner notre manière de concevoir la connectivité mondiale.

Avec une connexion standard de 100 Mbps, télécharger un film en 4K prendrait environ 5 minutes. Grâce à cette nouvelle technologie, ce même fichier serait transféré en moins d’un millième de seconde.

Imaginez un monde où la lenteur de l’Internet n’est plus qu’un lointain souvenir. Ce futur est plus proche que jamais, grâce à une avancée spectaculaire réalisée par des chercheurs japonais. L’Institut National des Technologies de l’Information et des Communications (NICT) du Japon vient de pulvériser le record mondial de vitesse Internet, atteignant un chiffre presque inimaginable : 1,02 pétaoctet par seconde. Pour mettre les choses en perspective, c’est l’équivalent de 125 000 gigaoctets par seconde. Avec une telle rapidité, vous pourriez télécharger l’intégralité de la bibliothèque Netflix en moins d’une seconde ! Et le plus incroyable, c’est que cette performance a été maintenue sur une distance colossale de plus de 1 800 kilomètres.

Vers une nouvelle ère de connectivité mondiale

Au-delà de la performance technique, cette innovation ouvre la voie à des usages jusqu’ici inimaginables : streaming 8K instantané, réalité virtuelle sans latence, chirurgie à distance, ou encore transferts massifs de données scientifiques. Elle pourrait également accélérer le développement des réseaux 6G, des villes intelligentes et de l’intelligence artificielle distribuée.

Cependant, des défis restent à relever : infrastructures à adapter, routeurs à moderniser, et systèmes de codage à repenser. Malgré cela, les chercheurs envisagent une adoption progressive dans les hubs stratégiques mondiaux.

Ce bond technologique ne concerne pas seulement la vitesse : il redéfinit les enjeux de souveraineté numérique, d’équité d’accès et de compétitivité internationale. Le Japon trace la voie, et le reste du monde devra suivre le rythme ou risquer de rester à la traîne.

Pierre Ouédraogo


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