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Transition digitale au Burkina Faso : Le Premier ministre dresse un bilan positif des avancées technologiques
Dans son exposé sur la situation de la nation ce 14 mars, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a mis en lumière les progrès significatifs réalisés par le gouvernement dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Ces avancées s’inscrivent dans le cadre de la transition digitale, un pilier essentiel pour faire du numérique un levier de développement socio-économique.
Extension des réseaux de communication et renforcement des infrastructures
Le Premier ministre a annoncé que les réseaux de communication électronique ont été étendus à 44 nouvelles localités situées en zones blanches, améliorant ainsi l’accès à Internet et aux services de télécommunication pour des milliers de citoyens. Pour soutenir cette expansion, l’État a investi plus de 3 milliards de FCFA afin d’accompagner les opérateurs dans le rétablissement des réseaux dans les zones précédemment touchées par l’insécurité.
Par ailleurs, le gouvernement a renforcé l’interconnexion des bâtiments publics grâce au Réseau d’Infrastructure Nationale d’Accès (RESINA). À ce jour, 104 nouveaux bâtiments ont été connectés, portant le nombre total de bâtiments publics interconnectés à 2 947. Cette initiative vise à moderniser l’administration publique et à faciliter les échanges entre les différentes institutions.

Souveraineté numérique : vers une autonomie en matière d’hébergement de données
Conscient des enjeux liés à la souveraineté numérique, le gouvernement a lancé un ambitieux projet de construction de deux mini datacenters sur le territoire national. D’un coût total de plus de 15 milliards de FCFA, ces infrastructures permettront de renforcer les capacités d’hébergement et de stockage de données locales, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis des serveurs étrangers.
Dématérialisation des procédures administratives : Une administration plus efficace
La transformation numérique de l’administration burkinabè est en marche. Entre 2023 et 2024, 169 plateformes de dématérialisation des procédures administratives ont été développées. Parmi elles, 77 sont déjà opérationnelles, tandis que 92 autres sont en cours de déploiement. Ces plateformes visent à simplifier les démarches administratives, à réduire les délais de traitement et à améliorer la qualité des services publics.
Une vision claire pour l’avenir numérique du Burkina Faso
Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire du numérique un outil de développement économique et social. « La transition digitale est une priorité pour notre pays. Nous voulons que le Burkina Faso soit non seulement un consommateur de technologies, mais aussi un acteur innovant et créateur de solutions adaptées à nos réalités », a-t-il déclaré.

Ces avancées technologiques s’inscrivent dans une vision plus large de souveraineté numérique, où le Burkina Faso aspire à maîtriser ses infrastructures et à développer des compétences locales pour répondre aux défis du 21ème siècle.
Les déclarations du Premier ministre témoignent d’une volonté politique forte de faire du numérique un pilier du développement national. Avec des investissements massifs dans les infrastructures, la dématérialisation des services publics et la formation des ressources humaines, le Burkina Faso se positionne comme un acteur ambitieux dans le domaine des TIC en Afrique de l’Ouest.
Le premier ministre, R. Jean Emmanuel Ouédraogo a conclu son exposé en appelant à une mobilisation collective pour soutenir cette transition digitale, gage de progrès et de modernité pour les générations futures.
Pierre Ouédraogo