|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Organisé par l’Organisation des Urbanistes du Burkina (OUB), la cérémonie d’ouverture des 72h de l’urbaniste a ouvert ses portes ce 20 février du côté du SIAO sous le très haut patronage du Président de l’Assemblée Législative de Transition et le coparrainage du ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme. Le Mali et le Niger étant les pays invités d’honneur.
Placé sous le thème “Développement urbain durable en Afrique : Rôle de l’urbaniste en temps de crise”, les 72h de l’urbaniste veulent être une lucarne pour apporter des solutions et être force de propositions des urbanistes auprès des gouvernants sur le développement de nos cités confrontées à de nombreux défis de densification ou encore d’aménagement des espaces. Avec cet événement, les urbanistes souhaitent bâtir à cet effet des villes modernes et durables, car il faut le noter, l’urbaniste joue un rôle crucial dans le développement de nos villes et ces 72h entendent apporter des pistes de solutions.
Dahouda OUEDRAOGO, président de l’Ordre des Urbanistes du Burkina, déclare : “Les 72h sont le rendez-vous par excellence pour tous ceux qui œuvrent à bâtir des villes plus durables et inclusives au Burkina et au-delà”. Il a ensuite salué la présence des deux pays membres de l’espace AES avec lesquels il voit une occasion d’un dialogue enrichissant et le renforcement de liens de coopération sur les questions d’urbanisme.
Avec cet événement, les urbanistes souhaitent apporter leur contribution à la dynamique des transformations urbaines à travers des espaces de réflexion et d’actions autour de panels et conférences afin d’influencer les politiques publiques. Plusieurs autres activités sont prévues durant ces trois jours, notamment des dialogues urbains, des expositions, des visites terrain de quartiers d’habitats spontanés communément appelés non-lotis, une randonnée, un tournoi de foot et un appel au don pour soutenir la lutte contre l’insécurité. Mickaïlou SIDIBE, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, attend fortement les recommandations issues des différents dialogues urbains pour le développement urbain de nos villes au profit des populations et des personnes déplacées internes (PDI).
Dr Ousmane BOUGMA, président de l’ALT, voit en cette activité un tremplin pour les réformes de l’habitat et de l’urbanisme. Aussi, le thème de cette première édition est interpellateur au regard du contexte sécuritaire de notre pays. “Le surpeuplement de nos villes combiné à l’incivisme grandissant des citadins engendre de nombreux défis pour les autorités politiques et pour les municipalités”, a-t-il déclaré tout en espérant que les conclusions viendraient améliorer notre cadre de vie et celui de nos villes.
M. Mickaïlou SIDIBE salue également le choix du thème et déclare : “En effet, le développement urbain durable en Afrique, en particulier en période de crise, repose sur le rôle crucial des urbanistes. En intégrant des stratégies de résilience, les urbanistes favorisent des villes capables de s’adapter aux défis économiques, climatiques, sanitaires et sécuritaires. Ils œuvrent pour l’inclusion sociale et l’équité, garantissant l’accès aux infrastructures pour tous”. La cérémonie d’ouverture s’est achevée par la visite des stands par les autorités avant le début des travaux.
Pierre Ouédraogo
