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Le numérique redéfinit les modes de transmission du savoir à l’échelle mondiale, mais l’Afrique peine encore à affirmer sa voix dans cette révolution. Pourtant, les avancées technologiques offrent une opportunité inédite de valoriser et préserver le patrimoine du continent. Conscient de cet enjeu, Digital Magazine Burkina Faso a rencontré Thierry VIDEKE ou Kossi Evenunye VIDEKE, informaticien et vidéaste togolais, engagé dans la production de contenus africains à travers des initiatives numériques novatrices.
Son projet phare, WikiTatafrik, est bien plus qu’une simple plateforme de documentation. Lancé en 2024, il ambitionne de restructurer l’approche traditionnelle des savoirs africains en numérisant des récits souvent ignorés ou difficilement accessibles. Contrairement aux autres encyclopédies classiques, cette initiative vise à compléter et rendre accessible un récit authentique, en adéquation avec les réalités locales.
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La transmission du savoir en Afrique a longtemps reposé sur des pratiques qui peinent encore à trouver leur place dans les cadres institutionnels modernes. Conscient de cette nécessité d’adaptation, Thierry VIDEKE œuvre à établir des partenariats stratégiques avec des universités, des centres de recherche et des institutions culturelles. L’objectif est clair : crédibiliser ces connaissances pour assurer leur accessibilité au niveau mondial.
Mais son engagement ne se limite pas à la conservation du savoir. À travers son entreprise en incubation, TATAFRIK, il mise sur l’appropriation des outils numériques par les jeunes Africains. Sa vision : former une nouvelle génération maîtrisant les technologies pour contribuer au développement de l’Afrique.
Depuis 2009, il participe activement à l’enrichissement de Wikipédia. Ce travail acharné lui a valu des distinctions de premier plan, notamment au Wikiconcours AfLibWk 4.0 au Ghana et à l’Africa Day Challenge aux États-Unis, confirmant ainsi la portée de ses actions.
Ce projet s’inscrit dans une vision plus large : celle d’une Afrique qui s’approprie pleinement sa narration à l’ère du numérique.
La Rédaction
