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Avec des offres toujours plus alléchantes, CANAL+ Burkina semble indétrônable sur le marché. Pourtant, le piratage, fléau qui gangrène l’industrie audiovisuelle, pose une réelle menace. Nous avons interrogé Jacques DIOH, Directeur de CANAL+ Burkina, sur cette problématique le 13 novembre dernier au lancement de l’offre exceptionnelle de 30 jours a Tout Canal.
“La concurrence est un moteur d’innovation. Elle nous pousse à nous améliorer en permanence. Nous avons des concurrents légaux et établis sur le marché, mais le piratage est un véritable fléau. C’est une appropriation illégale de contenus qui ne leur appartiennent pas, diffusés à des coûts défiant toute concurrence.” confie M. DIOH.
CANAL+ et le CSC unis contre le fléau
Si la lutte contre le piratage est complexe, les sociétés de télévision payante peuvent compter sur le soutien des autorités. Au Burkina Faso, le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) dispose de pouvoirs pour sanctionner les auteurs de ces actes.
“Nous avons la chance d’avoir un cadre juridique solide au Burkina Faso pour lutter contre le piratage. Dans les semaines à venir, nous allons intensifier nos efforts pour protéger l’industrie audiovisuelle, soutenir la création de contenus et assurer la pérennité des entreprises légales.” assure Jacques DIOH.
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Pierre Ouédraogo