Getting your Trinity Audio player ready...
|
La Chine a lancé la deuxième phase de son programme de formation pour les journalistes étrangers le 19 août. Ce sont 84 journalistes qui devront faire le déplacement au pays de l’empire du milieu, dont 25 Africains, et qui passeront quatre mois au cours desquels ils participeront à divers événements.
Les journalistes africains sont de plus en plus au cœur de la coopération sino-africaine avec ce voyage d’études qui est un pont entre la Chine et l’Afrique. En effet, la phase du programme de formation des journalistes étrangers organisé par la Chine est à sa deuxième vague à laquelle 25 journalistes africains pourront participer à divers événements. Ils participeront notamment au Forum sur La Coopération Sino-africaine(FOCAC),qui s’ouvrira le 4 septembre prochain.
FOCAC : un forum pour renforcer les liens médiatiques
La coopération médiatique est un aspect important des relations sino-africaines. Le Kenya selon l’agence Ecofin est une illustration parfaite. Selon le média, plus de 500 journalistes sont employés par des médias chinois, selon une étude qui suggère que la Chine peut influer à son avantage en termes de coopération avec l’Afrique.
En termes de coopération médiatique, le Burkina Faso peut être aussi cité parmi les pays qui envoient des journalistes en Chine. En avril 2024, selon l’agence d’information du Burkina AIB, une vingtaine de journalistes des médias publics et privés du Burkina Faso, ont reçu à Pékin, des certificats marquant la fin d’un séminaire de deux semaines.
Pour revenir au forum du FOCAC, tous les pays membres y participent. Yu Lei, directeur du Centre International de Communication de la presse Chine déclare à cet effet “Nous voulons que nos amis journalistes africains rapportent ce qui se passe réellement en Chine»
Pierre Ouédraogo