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La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) du Burkina Faso a officiellement lancé, le mardi 2 juillet, le processus d’enrôlement biométrique des pensionnés. Cette opération, qui s’étendra sur quatre mois à travers tout le pays, vise à collecter les données biométriques de ses pensionnés afin de faciliter leur identification et leur authentification.
Plus de 53000 retraités sont concernés par ce processus de modernisation du système de pensions au Burkina Faso. Ce nouveau processus implique la collecte de données biométriques uniques, telles que les empreintes digitales pour chaque retraité. L’objectif principal est d’établir un système d’identification fiable et sécurisé, permettant une gestion plus efficace des pensions et réduisant les risques de fraude. Présent a ce lancement, le ministre d’État, ministre de la Fonction Publique, M. Bassolma Bazié a déclaré “ la population qui mérite toute notre attention hier encore travailleurs ces retraités ont servi la nation au prix de nombreux services en l’absence même des technologies dont nous avons le privilège de bénéficier aujourd’hui de ce fait il est de notre devoir de mettre à leur disposition les bénéfices de cette technologie dans le cadre des réformes entrepris pour l’amélioration des prestations qui leur sont offertes et de leurs conditions de vie “.
Un projet de 750 millions FCFA soutenu par la Banque mondiale
L’initiative bénéficie d’un soutien financier significatif de la Banque mondiale de plus de 750 millions de francs CFA, dans le cadre du Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises. Le projet d’enroulement biométrique s’inscrit, en effet, en droite ligne avec les missions de la CARFO en termes d’offre de services de qualité aux pensionnaires. “En prenant en compte ces données biométriques dans notre base, nous allons sécuriser désormais notre base et nous allons également à payer le bon droit à la bonne personne “ a par ailleurs fait savoir le Directeur Général de la CARFO, M. Hyacinthe Tamalgo.
Le processus d’enrôlement biométrique va s’étendre sur toute l’étendue du territoire national afin de résoudre la problématique de l’accessibilité du processus d’enrôlement, notamment pour les retraités vivant dans des zones rurales, et ce, pour une durée de quatre (04) mois.
Pierre Ouédraogo
