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Lors de la séance plénière du mardi 11 juin 2024 à l’Assemblée législative de Transition (ALT), la ministre de la Transition digitale, Docteure Aminata Zerbo/Sabané, a vu son projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de crédit entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA) pour le financement du Projet d’Accélération de la Transformation digitale du Burkina Faso (PACT DIGITAL) être adopté à l’unanimité des 69 députés présents.
Ce vote massif traduit l’engagement fort des représentants du peuple burkinabè à faire du digital un levier majeur de développement socio-économique.
D’un coût global de 92 milliards 752 millions 319 mille 800 FCFA (92 752 319 800 F CFA), le PACT DIGITAL s’inscrit dans la droite ligne de la Stratégie Nationale de Développement de l’Économie Numérique (SN@DEN) du Burkina Faso. “C’est un pacte qui vient d’être scellé pour aller résolument vers la transition digitale de notre pays”, a déclaré la Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, Dr Aminata Zerbo/Sabané, à l’issue du vote. Avant de répondre aux questions des journalistes présents :
“Nous avons 5 ans pour mettre en œuvre de nombreuses activités structurantes au niveau des infrastructures, des services et du capital humain. Nous allons prendre toutes nos dispositions pour nous assurer de l’atteinte des objectifs du projet” laisse entendre la ministre Dr Zerbo.
Un projet bien structure pour une transformation digitale inclusive
En s’appuyant sur l’appui de la Banque mondiale, le gouvernement burkinabè se prépare à mettre en œuvre des activités innovantes pour répondre aux besoins croissants des populations en matière de numérique. En effet, et toujours selon la ministre, le PACT DIGITAL s’articule autour de cinq composantes clés à savoir l’Extension de la connectivité numérique pour l’inclusion numérique à travers un accès Internet haut débit pour tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales, l’Accélération de la transformation numérique des services publics avec la dématérialisation des procédures administratives qui se poursuit actuellement, le Développement des compétences, de l’innovation et de l’expertise numériques par le renforcement des capacités des acteurs nationaux en matière de TIC, la Coordination et gestion du projet et pour finir la Composante d’intervention d’urgence qui se traduit par le renforcement de la résilience du Burkina Faso face aux aléas climatiques et aux cybermenaces. Avec ces composantes, le Burkina Faso ambitionne de se positionner comme un acteur majeur de la transformation digitale dans la sous-région voir du continent.
Pierre Ouédraogo