Classement des moteurs de recherche en Afrique : Google et Bing en tête du classement

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Google se taille la part du lion dans le marché des moteurs de recherche en Afrique sur tout support confondu, soit 96,81%, selon les données fournies pour ce premier semestre de l’année 2024 par StatCounter.  Le classement laisse entrevoir toutefois Bing qui talonne de loin à la seconde place, sans oublier les autres acteurs du secteur, qui sont déterminés à se faire une place sur ce marché en pleine expansion sur le continent.

Des disparités dans le classement général

Google dans sa dynamique de domination du marché africain des moteurs de recherche arrive en tête du classement en taille patron avec 96,81 % d’utilisateurs sur les ordinateurs et les smartphones. Les données fournies par StatCounter montrent en effet cette écrasante popularité de Google en Afrique. Il est suivi cependant malgré un gros écart par le moteur de recherche de Microsoft, notamment Bing qui arrive deuxième du classement avec une part de marche de 2,52%. Yahoo!, très populaire en Afrique il y’a de cela quelques années, se retrouve à la troisième place avec 0,26% de parts de marché. Le moteur de recherche arrive en effet à compter sur une base d’utilisateurs fidèles qui apprécient son interface conviviale et ses services complémentaires. Toujours selon les données fournies par StatCounter on retrouve dans le bas du classement des concurrents plus modestes, mais tout aussi déterminés à se faire une place. On note ainsi, Petal Search, développé par Huawei, qui affiche une croissance prometteuse avec 0,21% de parts de marché. Le moteur de recherche russe Yandex, avec 0,08 % de parts de marché, quant à lui, mise sur sa maîtrise de la langue russe et ses algorithmes de pointe pour séduire les utilisateurs africains.

La suprématie de Google en Afrique en 2024 se confirme

Google archi-dominateur sur les smartphones

Sur mobile, la domination de Google est encore plus écrasante, avec 98,66% de parts de marché. Cependant, les autres moteurs de recherche ne baissent pas les bras et continuent d’innover pour proposer des solutions adaptées aux besoins des utilisateurs mobiles. La facilité d’utilisation et l’intégration native de Google sur les systèmes Android contribuent largement à cette domination. Si Bing garde sa seconde place sur mobile, Yahoo quant à lui baisse considérablement avec seulement 0,09 % de parts de marché sur mobile pour laisse la place à Petal Search qui montre une meilleure performance sur les appareils mobiles avec 0,25 %, profitant de l’écosystème mobile de Huawei. Un moteur de recherche connu pour son focus sur la vie privée, détient 0,06 % de parts de marché sur mobile, attirant les utilisateurs soucieux de leur confidentialité. Il s’agit notamment de DuckDuckGo.

Google plébiscité parmi les moteurs de recherche sur ordinateur

Le marché des moteurs de recherche en Afrique en 2024 est dominé par une écrasante majorité par Google. Sur ordinateur il détient 86,57 % des parts de marche. Bien qu’inférieur comparativement sur smartphone, il reste bien élevé face à ses concurrents.  Bing conserve sa seconde place sur les ordinateurs avec un taux nettement amélioré de 11,7 % de parts de marché. Cette hausse se traduit probablement de son intégration avec les produits Microsoft et Windows. Yahoo! obtient une part de marché légèrement meilleure sur les ordinateurs à 1,2 %, suggérant une utilisation stable dans certains segments d’utilisateurs. Yandex trouve également une place sur les ordinateurs avec 0,18 %, utilisé principalement par ceux ayant des préférences linguistiques ou culturelles spécifiques. DuckDuckGo sur les ordinateurs à 0,16 % de parts de marché, reflétant un petit, mais fidèle groupe d’utilisateurs. Les moteurs de recherche restants se partagent les 0,18 % de parts de marché sur les ordinateurs.

Dans l’ensemble, le moteur de recherche Google reste le moteur de recherche le plus populaire et le plus utilise en Afrique pour ce premier semestre 2024. Avec ces gros écarts avec ses poursuivants directs, pas sûre que la tendance s’inverse d’ici à la fin 2024.

Pierre Ouédraogo

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