Getting your Trinity Audio player ready...
|
Placé sous le thème « La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ? » ; la troisième édition du Salon International du Coton et du Textile (SICOT) a ouvert ses portes le vendredi 26 janvier 2024 dans la cité du cavalier rouge, Koudougou avec comme pays invité d’honneur, le Togo.
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, qui a ouvert cette troisième édition du Salon International du Coton et du Textile (SICOT) ce 26 janvier 2024 a souligné l’importance de la filière coton-textile pour l’économie du Burkina Faso et de l’Afrique.
En effet, dans son discours d’ouverture, le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a appelé à la transformation locale du coton. Il a également souligné l’importance de l’accord de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) pour le développement de la filière coton-textile en Afrique. « L’Afrique francophone qui est la plus grande zone productrice du coton africain, transforme moins de 1% de sa production annuelle de fibre. Les unités de transformation industrielle du coton de cette zone de l’Afrique sont pratiquement fermées ou en difficulté » a déclaré le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Les opportunités de la ZLECAF
L’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) offre une nouvelle opportunité pour les pays africains de développer leur industrie cotonnière. En effet, la ZLECAF crée un marché unique de près de 1,3 milliard de consommateurs. Ce qui offre un potentiel de croissance important pour les entreprises cotonnières africaines.
Aussi grâce à la ZLECAF, les défis auxquels la filière coton-textile est confrontée, notamment la faible transformation locale du coton et la concurrence des pays asiatiques pourraient être relevés.
Le président Traoré a appelé les acteurs de la filière coton-textile à saisir cette opportunité pour améliorer leur compétitivité et développer leurs activités et il a montré sa volonté de soutenir les initiatives visant la transformation locale du coton. « Le Burkina Faso a pris des mesures fortes visant la transformation, la valorisation et la consommation locale du coton notamment l’accompagnement des acteurs de la filière coton-textile, et la promotion du Faso Danfani, et du Koko-Dunda » laissé entendre, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Durant 48h, les professionnels de la filière coton et textile ont eu des échanges en vue de valoriser les outils modernes de financement, de production, de transformation et de commercialisation des produits de la chaîne de valeur du coton.
Pierre Ouédraogo