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La BAD et Google ont décidé de collaborer pour accélérer la transformation digiale en Afrique. Ce partenariat stratégique va en effet permettre aux pays africains de réduire le fossé numérique d’avec le reste du monde.
La Banque africaine de développement (BAD) et le géant américain de la technologie Google ont annoncé, le jeudi 21 septembre, la signature d’une lettre d’intention lors de la Global Africa Business Initiative à l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Le but est d’exploiter les technologies émergentes, d’étendre et d’améliorer les infrastructures technologiques et de perfectionner les talents et les compétences pour accélérer la transformation digitale sur le continent. « Notre parcours, d’une pénétration de la téléphonie de 2% en 1998 à l’ère actuelle de la 4G, de la 5G et de l’IA, signifie d’immenses progrès. Avec 70% des Africains subsahariens âgés de moins de 30 ans, nous nous attachons à catalyser les entreprises pour qu’elles créent des emplois et proposent des solutions innovantes », a par ailleurs déclaré Akinwumi Adesina, président de la BAD.
Un environnement favorable à une transformation numérique
Google entend contribuer en s’associant à la BAD pour faciliter la transition digitale en Afrique. « Nous allons offrir une assistance technique pour aider les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises à digitaliser leurs activités, à obtenir des financements, à maîtriser le marketing digital et à faire progresser le développement du secteur privé ».
S’il est vrai que des partenaires techniques et financiers demeurent indispensables pour faciliter cette transition digitale, l’effort des gouvernements aussi est souligné avec la mise en place de divers programmes et projets ou encore l’instauration d’écosystèmes et de réglementations pour favoriser la prolifération et l’émergence de start-up sur le continent. Toujours est-il que le continent doit accélérer sa transformation digitale pour réduire le gap qui le sépare des autres régions du monde.
Pierre Ouédraogo