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Plusieurs reconversions de carrière ont été constatées à la suite de la déferlante de lancement de startups après que plus de 100 000 travailleurs ont perdu leur emploi dans le secteur technologique aux États-Unis, fait savoir notre confrère de presse-citron.net.
Plus de la moitié des licenciés sont désormais propriétaires de leur propre structure
2022 a été particulièrement difficile dans le monde de la technologie. En effet, selon des estimations préliminaires, près de 100 000 personnes ont été licenciées aux États-Unis. Et le phénomène prend encore de l’ampleur, la plupart des géants de la tech (GAFAM) ont annoncé des licenciements en 2023 à savoir Meta, Microsoft, Google, Amazon, Twitter… Face à ce carnage social, les salariés ont rapidement rebondi en créant leur propre entreprise d’emplois.
Selon une enquête réalisée par Clarify Capital auprès de 1 000 travailleurs technologiques licenciés, 63% des personnes interrogées ont déclaré avoir créé leur propre entreprise après avoir perdu leur emploi. Encore mieux : ils disent qu’ils gagnent plus d’argent maintenant qu’avant ! Selon des études pertinentes, leurs revenus ont augmenté en moyenne de 13 000 $ par an. Et 91% des créateurs d’entreprises d’entre eux se disent en compétition avec leurs anciens employeurs.
Course à l’intelligence artificielle AI
Parmi ces nouveaux entrepreneurs, un domaine d’activité est particulièrement prisé notamment l’IA ou Intelligence Artificielle. Et avec le lancement de ChatGPT, nombreux sont ceux d’entre eux qui y voient une poule aux œufs d’or. Pour presse-citron.net, c’est un phénomène dit de la “Cerebral Valley”. En effet, au cœur même de la Silicon Valley, à San Francisco, dans le quartier de Hayes Valley, de nombreuses startups se sont installées pour travailler sur cette technologie.
On y retrouve en masse ces anciens travailleurs licenciés par les géants de la tech au cours des derniers mois. Dans ces “hackers homes” de nombreuses communautés de coworking et des cohabitations travaillent sur divers projets liés à l’IA.
L’investisseuse Amber Yang, qui a contribué à populariser ce concept de “Cerebral Valley”, précise toujours selon la même source que « Beaucoup de gens qui, ces derniers mois, disaient que San Francisco était morte ont maintenant l’impression qu’il est impossible de travailler sur un projet d’IA si vous n’êtes pas sur place. »
Nous vivons une période de forte turbulence avec les dernières évolutions de l’IA et qui sait peut-être nous aurons une start-up futuriste à l’image des GAFAM.
Pierre Ouédraogo
Cela conforte encore l’idée de pourquoi attendre d’être viré ou frustré avant de pouvoir créer son entreprise et ajouter de la valeur.