Burkina Faso : les modalités d’opérationnalisation de la signature électronique passées à la loupe

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La dématérialisation des services était au cœur d’un atelier organisé ce 10 janvier 2023 par le ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, avec l’ensemble des acteurs et partenaires du projet, avec au menu les modalités d’opérationnalisation de la signature électronique au Burkina Faso.

L’atelier de validation du rapport général de l’étude sur les modalités d’opérationnalisation de la signature électronique au Burkina Faso a été présidé par le Secrétaire général, Kisito Traoré, représentant la Ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, avec en présence de la Représentante Résidente adjointe du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) au Burkina Faso, Isabelle Tschan et de nombreuses autres personnalités issues de divers domaines d’activités du public et du privé.

Les participants à l’atelier

Le cérémonial d’ouverture de l’atelier a été marqué par le mot de bienvenue de Ferdinand Yougbaré, Directeur général de la Transformation digitale (DGTD), l’allocution de la Représentante résidente adjointe du PNUD au Burkina Faso et le discours d’ouverture du Secrétaire général.

Prononçant son mot de bienvenue, Ferdinand Yougbaré s’est réjoui de la forte mobilisation des acteurs qui traduit leur intérêt pour l’objet de la rencontre. « Cette diversité des participants est un pertinent indicateur de mesure de notre volonté commune d’opérationnaliser la signature électronique dans notre pays, dont la transversalité et la technicité recommandent cette synergie d’action », a indiqué Ferdinand Yougbaré.   

Rapprocher le service public des populations grâce au digital

La Représentante résidente adjointe du PNUD au Burkina Faso a pour sa part, félicité le gouvernement du Burkina Faso pour avoir associé sa structure à cette importante initiative de recherche des voies et moyens d’opérationnaliser la signature électronique au Burkina Faso. En effet, selon elle, la crise du Covid a contribué à accélérer la transition digitale dans de nombreux domaines et cet atelier sur l’opérationnalisation de la signature électronique au Burkina en est une parfaite illustration.

Dans son discours d’ouverture, Kisito Traoré a souligné que « le gouvernement du Burkina Faso s’est engagé dans un processus de dématérialisation à grande échelle de ses services, et ce en vue de renforcer la résilience des populations face aux effets de la crise sécuritaire et de rapprocher le service public des populations ». 

Il en veut pour preuves la démarche en cours pour l’opérationnalisation du e-Conseil des Ministres et le casier judiciaire central électronique.

« Cet effort de digitalisation des services rend la faculté de signer à distance désormais indispensable au bon fonctionnement de notre administration, la signature électronique permettant de signer instantanément où que l’on soit, la quasi-totalité des actes administratifs », a-t-il précisé.

Il a à l’occasion réitéré les remerciements du Gouvernement du Burkina Faso au PNUD pour son accompagnement et félicité le cabinet HORINFO pour le travail abattu. 

Il a avant d’ouvrir officiellement les travaux de l’atelier, invité les participants à de riches contributions pour améliorer le document soumis à leur appréciation par les experts. En effet, les gains d’un tel rapport sont énormes et la transversalité nécessite un engagement de tous les acteurs.

Source : DCRP/MTDPCE

Pierre ODG