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Le 31 mai 2022 a eu lieu l’élection de M. Abdoulazize Bamogo Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Cependant, la candidate malheureuse, Mme Danielle Bougaïré s’est estimée lésée et a donc demandé à la justice la suspension des effets du procès-verbal d’élection.
L’audience a eu lieu le vendredi 24 juin 2022 au tribunal administratif de Ouagadougou. Nos confrères de LeFaso.net rapporte qu’à l’issue des débats, le juge a donné son verdict en faveur de M. Bamogo. Mme Bougaïré quant à elle est condamnée à payer les frais qui estimés de 2 millions de FCFA.
Toujours selon nos confrères de LeFaso.net, Me Séraphin Somé, l’avocat de M. Bamogo a indiqué que « la décision rendue nous soulage. Aussi, cela nous permet d’avancer dans le processus de nomination du président du CSC. Déjà que l’institution n’a pas de président, si cette procédure doit perdurer, le régulateur sera complètement absent, surtout en cette période trouble liée à l’insécurité ».
Pour Me Armand Bouyain, conseiller de Danielle Bougaïré, « nous avons perdu la bataille mais pas la guerre, car ce n’est qu’une étape de l’instance qui vient d’être franchie. Même si le juge n’a pas rendu son verdict en notre faveur, il y a toujours la possibilité d’interjeter appel. Nous aviserons donc quant à la suite procédurale à donner à la décision rendue ».
Après le verdict, M. Bamogo a écrit sur son profile Facebook : « Le juge a fait droit en tranchant qu’il n’existe aucun doute sérieux qui entacherait la régularité de l’élection du président du CSC. Mettons-nous au travail. Notre pays a déjà beaucoup de problèmes. Ce pays a besoin que ses fils et filles se donnent la main pour affronter ENSEMBLE ce dramatique défis sécuritaire qui s’aggrave avec des effets néfastes sur la cohésion sociale. Il y a de grands enjeux communicationnels qui commandent qu’on rende plus fort le régulateur des médias. Ce n’est pas dans l’intérêt du pays que le CSC soit affaibli ou bloqué. Entendons la détresse de notre pays, mettons-nous au travail. Merci à tous pour votre soutien. Vive le Faso ».
La Rédaction