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On se souvient lors de la crise qui a opposé le gouvernement Fédéral du Nigéria et le géant américain Twitter où le pays que dirige Muhamadu Buari voulait obliger les réseaux sociaux à avoir des représentants physiques sur son territoire. A la suite de la baisse de tension entre les deux parties, le projet avait finalement été reporté ultérieurement a fait savoir l’agence Ecofin.
Les autorités nigérianes souhaitent contraindre les réseaux sociaux et les plateformes à ouvrir des bureaux locaux et à demander des licences pour leur fonctionnement dans le pays. En effet, selon les autorités, cela sera rendu possible par un nouveau projet de réglementation des plateformes connectées. Le texte a également pour but de réduire les abus en ligne et la désinformation. Ces informations, publiées lundi par l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA), peuvent être consultées sur son site Web et sa page Twitter . Selon l’institution, Twitter, Facebook et TikTok, entre autres plateformes, seront tenues de s’enregistrer, d’ouvrir des bureaux au Nigeria et de désigner des personnes chargées de rester en contact avec le gouvernement. Les plateformes concernées par la nouvelle loi devront également fournir obligatoirement des rapports annuels mentionnant leur nombre d’utilisateur.
Le projet est ouvert à l’examen et aux commentaires du public
« D’après les autorités, le règlement a été élaboré avec la participation de Twitter, Facebook, WhatsApp, Instagram, Google et TikTok » ; apprend-t-on d’Agence Ecofin. En effet, Selon une note écrite par Kashifu Inuwa Abdullahi, le directeur général de la NITDA au président nigérian, Muhammadu Buhari, à l’époque, l’une des trois conditions acceptées par Twitter – pour sa réintégration – était de créer “une entité juridique au Nigeria pendant le premier trimestre 2022. ». Les autres comprenaient le paiement des impôts localement et la coopération avec le gouvernement nigérian pour réglementer le contenu et les tweets nuisibles. Le projet est intitulé “Code de pratique pour les plateformes de services informatiques interactifs/intermédiaires Internet”. Le régulateur de l’internet affirme que ces conditions visent à “protéger les droits humains fondamentaux des Nigérians et des non-Nigérians vivant dans le pays” ainsi qu’à “définir des lignes directrices pour interagir sur l’écosystème numérique”. L’agence a déclaré que le projet était ouvert à l’examen et aux commentaires du public. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement nigérian tente de réglementer les plateformes de médias sociaux, et le projet de NITDA qui est le dernier en date, fait craindre à certains nigérians qui pensent que le gouvernement n’aille trop loin et suspende les opérations de ces plateformes Internet comme il l’a fait avec Twitter , si elles ne respectent pas ses réglementations.
Source : Agence Ecofin ; Techcrunch.com
Pierre O.