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Le géant américain de la technologie, Google a décidé d’empêcher les médias d’État russes de gagner de l’argent sur ses plateformes en réponse à l’invasion de l’Ukraine par Moscou, rapporte l’AFP.
“En réponse à la guerre en Ukraine, nous suspendons la monétisation par Google des médias financés par l’État russe sur nos plateformes“, a déclaré un porte-parole de Google dans un communiqué et relayé par l’AFP. “Nous surveillerons activement les nouveaux développements et prendrons d’autres mesures si nécessaire.”
Avec cette décision intervenue samedi 26 février 2022, Google rejoint les deux autres géants qui l’avaient précédé dans cette démarche à savoir, sa filiale YouTube et de Facebook.
En effet, YouTube a annoncé qu’il empêcherait certaines chaînes de médias russes de monétiser leurs vidéos, entre autres restrictions. « À la lumière des circonstances extraordinaires en Ukraine, nous prenons un certain nombre de mesures », a déclaré un porte-parole de YouTube dans un communiqué. “Nos équipes ont commencé à suspendre la capacité de certaines chaînes à monétiser sur YouTube, y compris les chaînes YouTube de RT dans le monde“, a déclaré le porte-parole, faisant référence au média financé par l’État russe. Les chaînes YouTube gagnent de l’argent grâce aux publicités qui apparaissent lorsque les utilisateurs regardent leurs vidéos.
Porter un coup dur à la Russie
Vendredi, c’était Facebook qui était monté au créneau en déclarant qu’il interdisait aux médias d’État russes de diffuser des publicités et de monétiser via sa plateforme. Les nations du monde entier ont émis de larges sanctions contre les entreprises, les banques et les responsables russes après que Moscou a envahi l’Ukraine jeudi. “Comme toujours, nos équipes continuent de surveiller de près les nouveaux développements, notamment en évaluant ce que toute nouvelle sanction et contrôle des exportations pourrait signifier pour YouTube”, a déclaré le porte-parole de la plateforme.
Toutes ces restrictions et empêchement visent à porter un coup dur à la Russie et à Vladimir Poutin qui a décidé d’envahir son voisin, l’Ukraine.
P.O
